Les épreuves écrites du baccalauréat session 2025 se sont déroulées du 17 au 20 juin sur l’ensemble du territoire national. Quelque 94.958 candidats dont 51. 250 filles scindés dans 255 centres y compris les deux centres de Luanda et de Cabinda en Angola, ont affronté cette étape décisive de leur parcours scolaire. Comparativement à 2024 (90.055 candidats), l’on note une augmentation de 4.903 candidats, soit une progression de 5,44%.

Le département de Brazzaville a présenté 43.915 candidats répartis dans 95 centres, selon les chiffres communiqués. Pour s’assurer du bon déroulement de l’examen, le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, accompagné de son collègue de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, du préfet de la ville, Gilbert Mouanda Mouanda, a visité deux centres à Brazzaville, à la suite du lancement des épreuves au centre du lycée de Moukoundzi-Ngouaka dans l’arrondissement 1 Makélékélé. Ensuite, la délégation s’est rendue au centre Pierre Savorgnan De Brazza, dans l’arrondissement 2 Bacongo. L’école conventionnée catholique Immaculée conception, dans l’arrondissement 5 Ouenzé, a bouclé cette ronde. Partout, Jean-Luc Mouthou a invité les candidats au travail, à la rigueur et à la discipline. Surtout à ne se livrer aux vendeurs d’illusions.

En rapport avec le droit à l’éducation, certains les candidats égarés et d’autres n’ayant pas retrouvé leurs noms sur les listes ont été logés dans un centre de circonstance. «Nous avons fait cela pour que la raison soit toujours du côté du Gouvernement. Déjà nous ne savons pas s’il se sont préparés, nous les avons reçus, nous traiterons leurs copies comme nous traiterons d’ailleurs les copies des candidats légaux qui ont pris la peine de s’inscrire depuis octobre», a assuré Jean-Luc Mouthou. Il a saisi l’occasion du lancement des épreuves pour attirer l’attention des promoteurs des écoles privés qui brillent par des comportements peu responsables. Pas plus tard que le dimanche 15 juin, de nombreux dossiers ont été apportés au ministère par des candidats qui n’ont pas pu être insérés dans les délais requis. « Ça commence à faire lourd et nous n’allons pas avancer dans ces conditions-là. Nous avons préconisé des sanctions sévères à l’encontre des promoteurs véreux, parce que nous ne pouvons pas continuer comme ça. Il faut amener tout le monde à respecter les dispositifs règlementaires mis en place pour nous permettre d’être efficace et de nous exiger ensuite, à l’arrivée, des résultats », a martelé le ministre de l’Enseignement général.

Dans le but de prendre en charge médicalement des élèves malades, afin de leur permettre de poursuivre leur examen, les services de la sécurité civile, partenaire du ministère depuis 2018, ont érigé des stands dans les centres d’examen à travers la ville de Brazzaville.

E.M.O.

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