Le magazine Forbes a publié en avril dernier un classement des villes les plus sales au monde. Chose triste, Brazzaville, la capitale congolaise, y occupait la troisième place en termes de saleté en Afrique, derrière Antananarivo, capitale de Madagascar, qui occupe le premier rang, et Addis-Abeba (Ethiopie) venant en deuxième position. Au plan mondial, Brazzaville s’illustre à la dixième place. Ce classement a été fait sur la base d’un certain nombre de critères. Des critères qui sont, entre autres, les montagnes d’ordures à ciel ouvert, les odeurs nauséabondes, l’insuffisance des toilettes publiques, l’occupation anarchique, la dégradation des routes. Cette réalité est visible à Brazzaville, où les bordures de route et les caniveaux servent de dépotoirs d’ordures par endroits avec des odeurs nauséabondes en continu, les murs et autres pieds d’arbres servent d’urinoirs publics, les nids de poules jonchent les chaussées. Il suffit aussi de se promener dans les artères de Brazzaville pour voir à quel point l’anarchie est reine : on occupe les trottoirs et espaces publics comme on veut sans se soucier des autres citoyens. Eternel problème aussi des Brazzavillois, partout on jette les eaux sales dans la rue.