Catholic Relief Services (CRS) aux côtés du Gouvernement congolais à travers le Ministère des Affaires Sociales, de la Solidarité et de l’Action Humanitaires et en collaboration avec ses partenaires de la mise en œuvre – Caritas Congo et Croix-Rouge congolaise (CRC) – cherche à atténuer l’impact des inondations en donnant aux communautés les capacités de prévenir et de gérer efficacement les risques des inondations cycliques. À cette fin, CRS a obtenu un financement de 2 ans de l’USAID/BHA (L’Agence Américaine pour le Développement International à travers son Bureau pour l’Assistance Humanitaire) pour le projet KOLENDISSA, dérivé du lingala qui signifie « rendre plus fort », un projet qui vise à améliorer la résilience des communautés à haut risque dans quatre départements du nord du Congo à savoir : la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les Plateaux. Les principales des interventions sont : la réduction des risques des d’inondation par l’amélioration du système d’alerte précoce et la gestion des risques de catastrophe dirigés par les communautés et la promotion des groupes d’épargnes et des crédits communautaires comme moyen de résilience économique sur une période de deux ans.

Catholic Relief Services (CRS) aux côtés du Gouvernement congolais à travers le Ministère des Affaires Sociales, de la Solidarité et de l’Action Humanitaires et en collaboration avec ses partenaires de la mise en œuvre – Caritas Congo et Croix-Rouge congolaise (CRC) – cherche à atténuer l’impact des inondations en donnant aux communautés les capacités de prévenir et de gérer efficacement les risques des inondations cycliques. À cette fin, CRS a obtenu un financement de 2 ans de l’USAID/BHA (L’Agence Américaine pour le Développement International à travers son Bureau pour l’Assistance Humanitaire) pour le projet KOLENDISSA, dérivé du lingala qui signifie « rendre plus fort », un projet qui vise à améliorer la résilience des communautés à haut risque dans quatre départements du nord du Congo à savoir : la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les Plateaux. Les principales des interventions sont : la réduction des risques des d’inondation par l’amélioration du système d’alerte précoce et la gestion des risques de catastrophe dirigés par les communautés et la promotion des groupes d’épargnes et des crédits communautaires comme moyen de résilience économique sur une période de deux ans.

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Présentation des civilités par la délégation, au chef du village Motokomba dans le district de Makotimpoko, Département des Plateaux/ photo de Francky Ibata/CRS.

C’est dans ce contexte que l’équipe CRS du projet KOLENDISSA et ses partenaires, Caritas et Croix-Rouge congolaise (CRC), ont effectué la 1ère descente sur le terrain dans les différents départements ciblés du projet pour la sélection des villages et la collecte des données de l’étude de base permettant d’établir des valeurs de référence des indicateurs clés de performance et de réajuster les valeurs cibles du projet KOLENDISSA. Ce fut l’occasion de présenter le projet aux autorités préfectorales, départementales et communales, les Circonscriptions d’Action Sociale et les autres parties prenantes qui interviennent dans la préparation précoce et la réponse aux urgences induites par les inondations.
Pour répondre à une procédure de Suivi Evaluation Redevabilité et Apprentissage (SERA-MEAL) de CRS en lien avec les exigences de l’USAID/BHA, l’équipe du projet s’est assurée que les villages à sélectionner respectent un minimum de dix (10) critères de vulnérabilité et qu’une étude de référence soit conduite en vue d’apprécier tout au long de la vie du projet, les progrès accomplis et à la fin mesurer les changements générés par le projet.
Ainsi, on retiendra de l’étude que 96.12% des populations interrogées sont exposés au risque d’être gravement affectées par les inondations et 86.53% craignent être gravement impactées. Quant aux mesures pour atténuer l’impact, 88.36% ne disposent pas de mesures spécifiques pour y faire face et 81% sont dans la résignation, c’est-à-dire ne prennent aucune initiative en termes de préparation en vue de faire face à de futurs chocs ou tensions. Ces statistiques montrent combien de fois la résilience des populations est faible et que les systèmes d’alerte en place ont une portée limitée et que le niveau de préparation des populations est faible. En effet, 95.43% des interrogés ne sont pas au courant de l’existence de système d’alerte précoce et comment ces systèmes peuvent aider à réduire les risques d’inondation.

L’équipe de rédaction de CRS.