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CENTRAFRIQUE : Médecins sans frontières alerte sur l’expulsion des déplacés à Bambari

CENTRAFRIQUE : Médecins sans frontières alerte sur l’expulsion des déplacés  à Bambari

Au moins 8500 déplacés ont dû fuir le camp de réfugiés de Bambari dans le centre du pays. Selon l’ONG Médecins sans frontières (MSF), leur situation reste très précaire. Présente sur place, MSF s’alarme d’une «expulsion forcée» suivie d’un incendie du camp Elevage qui les abritait, il y a quelques semaines. Plusieurs organisations internationales interviennent pour palier l’urgence humanitaire. Les circonstances ayant provoqué cette fuite demeurent non élucidées.

Médecins sans frontières estime qu’il s’agit d’une expulsion forcée et non d’un départ volontaire comme l’ont fait savoir les autorités locales. L’incident s’est produit après une attaque rebelle sur un poste des Forces armées centrafricaines (FACA). Les soldats sont rentrés dans le camp, affirme Rhian Gastineau, cheffe de mission MSF Hollande en Centrafrique: «C’était une action forcée et pour contraindre les gens qui habitent dans le camp. C’est très grave parce qu’ils n’ont pas d’endroit pour eux».
Majoritairement peuplé de peuls musulmans déplacés lors de la crise de 2013, le camp a été réduit en cendre; l’origine des incendies reste à déterminer. Les témoins décrivent un champ de ruines. Certaines sources présentent des centaines de personnes marchant avec les bagages. D’aucuns ont trouvé refuge à la mosquée de Bambari et dorment à même le sol, dans des conditions particulièrement précaires. «On a besoin d’agir très vite car en ce moment, c’est la saison des pluies», a fait savoir la cheffe de missions MSF en Centrafrique. En persistant que «la grande priorité pour l’instant, c’est d’avoir des abris, des moustiquaires supplémentaires, de la nourriture, de l’eau potable et de mettre en place des latrines».
Entre autres structures, le poste de santé géré par MSF a été détruit par l’incendie du camp. Dans un précédent rapport l’ONG s’inquiétait aussi de voir les structures sanitaires de plus en plus régulièrement prises pour cibles.

Gaule D’AMBERT

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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