Le manque de distraction et l’envie de garder son corps en bonne santé poussent des dizaines de Congolais de tous âges à se retrouver dans les grands espaces publics ouverts pour pratiquer le sport. Mais, comment le pratiquent-ils? Et quelles sont les mesures de sécurité et de prévention contre la pandémie du coronavirus dans ces lieux? Constat amer au vu de la réalité observée.
Chaque fin de week-end, c’est à dire tous les dimanches, des dizaines de personnes se retrouvent sans entrave dans les espaces publics ouverts de Brazzaville, tels que l’esplanade du Stade Massamba Débat, l’esplanade du stade de l’Unité à Kintélé, la Corniche, à Makélékélé… Certains y vont individuellement, d’autres en groupes.
Y prennent part quelques fois, certaines jeunes filles soucieuses uniquement de s’exhiber, et des jeunes garçons qui se font des selfies avec leurs casques audio dernier cri. D’autres jeunes en profitent pour faire autre chose que le sport. Ces dérapages sont le fait des jeunes dont l’âge est en-dessous de 30 ans.
Le positif est dans la participation montante des personnes s’adonnant au sport de rue. Il y a aussi des gens venus en groupes bien structurés et organisés. Ce sont des personnes souvent soucieuses de leur santé physique et mentale seulement. Leur but est de faire reconnaître le sport comme acteur majeur de la société.
Mais au-delà du constat sportif observé, le non-respect de la distanciation sociale et le manque des mesures de prévention contre la pandémie du coronavirus, restent le plus grand danger dans ces espaces publics, du fait qu’ils rassemblent du monde. Dans la plupart de ces espaces de sport en public, il y a aussi absence d’agents de sécurité malheureusement.

Davy Dimitri
MACKITA (Stagiaire)