Sur invitation de la chorale chrétienne de Toulouse, une messe a été célébrée le samedi 25 janvier dernier en l’église Saint-Esprit de Bagatelle, à Toulouse. Celle-ci s’inscrivait dans une dynamique spirituelle, communautaire et incarne à la fois l’enracinement spirituel de la diaspora congolaise dans la tradition catholique en France. La communauté est appelée à annoncer la bonne nouvelle en cette terre étrangère. Sa présence enrichit l’Eglise de France, «fille aînée de l’Eglise» en quête du renouveau missionnaire.
La date du 25 janvier correspond à la fête de la conversion de Saint Paul, un symbole puissant pour une communauté appelée à vivre sa foi en terre étrangère. Les lectures de cette messe tirées des Actes des apôtres 22, 3-16 et 9, 1-22, ainsi que l’évangile de Marc 16, 15-18, soulignaient bien la vocation missionnaire et la transformation par la rencontre avec le Christ, thème repris dans homélie par le père Daniel Nganga Biampandou qui a présidé cette eucharistie. Ces textes résonnent avec l’appel à annoncer la bonne nouvelle. Le père Daniel Nganga Biampandou est d’origine congolaise et aumônier mis à la disposition de la communauté par le diocèse de Toulouse. Il est prêtre du diocèse de Mouila, au Gabon, en mission fidéi donum dans le diocèse de Toulouse.
Dans son homélie, le père Daniel Nganga Biampandou a mis en exergue l’importance des sacrements et de l’engagement communautaire, en harmonie avec les orientations du diocèse de Toulouse, placé sous la responsabilité de Mgr Guy de Kérimel. Il a invité la communauté à se placer dans la lignée de Saint Paul, apôtre des nations. Cette vision rejoint l’esprit du jubilé décrété par le Pape François à être des témoins ou des pèlerins de l’espérance dans un monde fragilisé, un thème devenu capital dans le diocèse de Toulouse. Il a conclu son homélie par le chant: «Ah! qu’ils sont beaux sur la montagne, les pas de ceux qui portent la bonne nouvelle».
Mgr Guy de Kérimel a, dans son mot, rappelé ses liens d’amitié avec l’archidiocèse de Brazzaville, avant d’inviter la communauté congolaise de Toulouse à s’intégrer dans la vie pastorale locale. Il a insisté sur la nécessité de renforcer les liens de fraternité et de charité au sein de la communauté. Un appel urgent a été lancé alors que sa mission diocésaine s’achève en juin prochain.
L’invitation à un pot d’amitié après la messe, par Martin Mankou, président de la chorale, illustre bien cette volonté de solidarité.
LOUKOULA
LUA MBEMBA
Toulouse, France