L’ONG Transparency International a organisé du 18 au 21 juin 2024 à Vilnius, en Lituanie, la 21e conférence internationale anti-corruption sous le thème: «Confronter les menaces mondiales: défendre l’intégrité». Militants, journalistes et acteurs économiques, c’est plus de 140 pays qui se sont réunis cette année. Le Congo y était représenté par une délégation de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR) conduite par son vice-président Albert Ontsaka.

Forum mondial majeur en matière de lutte contre la corruption et de promotion de la transparence et l’intégrité du secteur public et privé. L’IACC (Conférence internationale anti-corruption) a été créée pour rassembler des experts, mais également des représentants de gouvernements, des entreprises ou en encore des ONG, afin de discuter des stratégies et initiatives à envisager pour lutter contre ce fléau qu’est la corruption.
Au cours de cette rencontre de haut niveau, plusieurs communications ont eu lieu autour de sept panels. De ces communications, il ressort que les acteurs de la lutte contre la corruption doivent collaborer, pour espérer réduire l’action nocive de la corruption dans le monde, puisqu’aucun pays, aucune organisation ne pourra seul, venir à bout de la corruption, au regard de ces ramifications. A côté de celles-ci, on note plus d’une centaine d’ateliers, liés aux stratégies de lutte contre la corruption dans le monde. Des ateliers qui ont permis d’explorer des solutions innovantes en la matière.
Plusieurs personnalités notables y ont pris part. en marge de cette conférence, la délégation congolaise a eu des entrevues avec certaines d’entre elles, en l’occurrence Peter Eigen, fondateur de Transparency international ; Samuel Kaninga, délégué de Transparency international pour l’Afrique francophone ; Andréa Schwarz, directeur général adjoint chargé des opérations et enquêtes de l’office anti-corruption ; Mouhamadou Diagne, vice-président en charge de l’intégrité à la Banque mondiale ; Mme Tolojanahary Ndassana du secrétariat du projet associé au Programme d’intégrité de la gouvernance climatique au niveau de Transparency international. Ces entretiens ont permis à la partie congolaise de partager sa vue sur la lutte contre la corruption, qui est synonyme de la promotion de la transparence dans la gestion des finances publiques. La délégation de la CNTR a également informé ses interlocuteurs du travail accompli sur le terrain ainsi que de quelques difficultés rencontrées dans l’accomplissement de ses missions. Elle a souhaité entretenir une collaboration avec Transparency international en ce qui concerne la formation des membres et des collaborateurs en matière d’enquête sur la transparence.

A propos de l’échange avec Mme T. Ndassana, il a été question de mettre la CNTR en partenariat avec une agence malgache œuvrant dans la lutte contre la corruption, en vue d’une coopération sud-sud dans ce domaine.
LA CNTR en quête
d’expérience

Une autre délégation de cette institution, conduite par le commissaire Sylvain Elenga s’est rendue à l’Agence française anti-corruption, à Paris en France. Elle a eu une séance de travail avec Mme Gaëllane Pelen, magistrate, chargée de mission à l’agence précitée. Les deux institutions ont émis la nécessité de coopérer étant donné qu’elles ont des missions semblables et peuvent faire cause commune pour trouver des solutions au problème de corruption dans le monde.

Germaine NGALA