La mission conjointe d’observation électorale de la Diaspora africaine en Europe et le groupe Agir Europe Afrique a remis, mardi 26 juillet 2022, à Mme Emilienne Raoul, présidente du Conseil économique, social et environnemental, son rapport préliminaire sanctionnant la fin de sa mission d’observation des élections législative couplées aux locales, tenues les 4 et 10 juillet dernier.

La Délégation était conduite par Jean Amoikon Eba, d’origine ivoirienne, qu’accompagnaient quelques membres, dont Mme Ravoniarinina Hanitriniaina, secrétaire permanente, porte-parole de la mission conjointe d’observation électorale.
Plusieurs observateurs internationaux étaient déployés sous sa conduite. Du constat fait, il est ressorti une absence quasi importante dans les bureaux de vote des délégués ou des représentants de certains candidats, la présence d’un seul candidat pour les législatives, le manque d’engouement.
Le rapport souligne le civisme du peuple congolais prouvé en toutes les circonstances de par sa maturité et son attachement aux valeurs démocratiques en sortant dans le calme, la discipline, la sérénité et la paix pour accomplir librement son devoir civique.
Pour le chef de la délégation, Jean Amoikon Eba, ce rapport sera donné à plusieurs institutions comme l’Union européenne, la CEMAC et à la Cour pénale internationale à la Haye. «Avant que ce rapport ne puisse sortir hors des frontières du Congo, il a été important de remettre une copie au Conseil économique, social et environnemental. Nous nous sommes déployés un peu partout, notamment dans les grandes villes. Nous avons aussi travaillé avec les ONG de la société civile congolaise pour échanger des informations. Il est impossible de couvrir tout le pays. Dans toutes les élections, il y a des couacs comme le retard d’ouverture des bureaux qui ne peuvent pas empêcher le bon déroulement des scrutins. Ils ne manqueront jamais, c’est partout. Même aux Etats-Unis d’Amérique, il y a eu des couacs et en Europe. Pour nous, le Congo a fait d’une bonne foi d’une élection qui rentre dans les normes internationales», a-t-il déclaré.

Philippe BANZ