Le Gouvernement congolais et le Système des Nations Unies ont tenu lundi 3 avril 2023, à Brazzaville, la réunion de leur comité de pilotage de coopération pour l’aide au développement révisé (2020-2024), plus connu sous le sigle anglais UNDAF.

Co-présidée par Jean Luc Mouthou, ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, en lieu et place de la ministre du Plan, et Chris Mburu, Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Congo, la rencontre s’est déroulée avec la présence d’Aimé Blaise Nitoumbi, directeur général du partenariat au développement au ministère du Plan. Les deux parties ont procédé à l’évaluation des activités de l’année 2022 et préconisé celles de 2023.
L’UNDAF révisé a été élaboré dans le cadre d’un processus comprenant des consultations avec les entités gouvernementales, la société civile, le monde universitaire, les organisations non gouvernementales et le secteur privé entre juillet 2022 et janvier 2023. Le budget total dépensé en 2022 pour la mise de ce programme a été d’environ 43 millions de dollars américains, soit un peu plus de 25 milliards de francs CFA. Le plan-cadre de coopération révisé a été pleinement aligné aux priorités nationales exprimées dans le PND 2022-2026, à travers les piliers qui visent à bâtir une forte économie diversifiée et résilient.
A noter que l’UNDAF est un cadre stratégique de résultats à moyen terme qui décrit la vision et la réponse collective du Système des Nations Unies aux priorités et résultats nationaux de développement sur la base des principes normatifs de programmation. Chris Mburu a rappelé que «la tenue du comité de pilotage est un exercice obligatoire pour le Système des Nations Unies et fait partie intégrante du mécanisme de suivi et évaluation de l’UNDAF. Je voudrais vous assurer de l’appui du Système des Nations Unies à continuer à mobiliser toutes les capacités au niveau national et international pour accompagner les autorités congolaises et ses partenaires pour accompagner les efforts de développement dans le pays».
Pour Jean Luc Mouthou, «il s’agit maintenant de consolider les progrès réalisés par des actions continues ainsi que par la mise en œuvre des stratégies intégrées et convergentes».
Aimé Blaise Nitoumbi, directeur général de partenariat au développement, s’est dit satisfait du rythme de travail acquis, qui annonce des décaissements supérieurs aux 75% atteints.

Philippe BANZ