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CÔTE D’IVOIRE : Le suspense autour d’un candidat pour le parti au pouvoir

CÔTE D’IVOIRE : Le suspense autour d’un candidat pour le parti au pouvoir

Après la mort d’Amadou Gon Coulibaly son candidat désigné à la présidentielle d’octobre prochain, le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) peine à lui trouver un remplaçant. Malgré les appels pressants des caciques du parti au président sortant Alassane Ouattara de se porter candidat à cette élection, celui-ci a répondu en invitant à la patience.

A l’issue d’une rencontre aux allures d’une convention d’investiture tenue mercredi 29 juillet dernier à Abidjan, la capitale économique de Côte d’Ivoire où ses partisans attendaient qu’il annonce la décision de briguer un troisième mandat à la magistrature suprême, Alassane Ouattara a préféré prolonger le suspens. «Je voudrais vous rassurer que je suis avec vous. Je ne vous ai jamais fait défaut…Je prends acte des résolutions du conseil politique et vous demande de continuer d’avoir une pensée pour Amadou Gon Coulibaly et de me laisser le temps du deuil et du recueillement avant de vous donner une réponse», a indiqué Alassane Ouattara. Avant d’ajouter : «je reviendrai vers vous très prochainement et je m’adresserais à la nation. Je vous demande de me laisser le temps du recueillement», a-t-il insisté.
A quelques jours de la célébration de le fête nationale et à moins de trois mois de l’élection présidentielle dans ce pays ouest-africain, la tension politique reste cristallisée autour de la question du 3e mandat. Déjà, dans une déclaration du mardi dernier, l’ancien président Henri Konan Bédié a estimé qu’«Alassane Ouattara devrait respecter sa parole qu’il ne briguerait pas de troisième mandat». Laurent Gbagbo, ancien président, demande à son tour de rentrer en Côte d’Ivoire probablement pour se préparer à cette élection. Or l’actuel président avait prévenu que si Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo se présentaient à la prochaine élection présidentielle, lui aussi le ferait, car «il ne laissera jamais ceux qui ont détruit la Côte d’Ivoire revenir aux affaires».

Gaule D’AMBERT

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A propos de l'auteur

Editorial

Au pays de la démocratie monocolore

Nous sommes entrés dans la 4è mandature de notre Sénat. La semaine dernière, elle a installé ses plénipotentiaires, choisi son président. S’il s’était agi de langue, on aurait dit que le Sénat parlera désormais une langue unique. La nouvelle Chambre, en effet, est composée à la très écrasante majorité de partisans ou militants du PCT. Honneur au vainqueur. Aux sénatoriales du 20 août dernier, seuls 3 des 72 sénateurs sont venus de l’opposition comme nous l’écrivions déjà. Autant dire qu’elle ne pourra pas même chahuter une loi, espérer la mettre en échec !

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