Les deux plus jeunes conseillers municipaux et départementaux de Brazzaville, Gilles Latran Ngabangui et Marlin Dominique Okemba, ont co-animé, mercredi 30 septembre dernier à Brazzaville, un point de presse au cours duquel ils ont annoncé l’organisation des rencontres citoyennes au niveau des arrondissements de Brazzaville. Pour sensibiliser la population sur les mesures barrières contre la pandémie de COVID-19 et la lutte contre la délinquance juvénile, notamment le phénomène «bébés noirs».

Ces deux conseillers ont décidé d’effectuer ensemble des descentes dans les neufs arrondissements de la capitale. Objectifs: rencontrer les populations locales, entretenir un échange patriotique, les conscientiser sur l’engagement citoyen et les sensibiliser aux enjeux de l’heure.
Par cet engagement, ils veulent apporter leur contribution aux solutions à certaines préoccupations à la vie des citoyens. Pour cela, ils ont fait savoir que le phénomène «bébés noirs» sera au cœur des débats. «Ces bébés noirs qui sont en bande organisée vivent avec nous dans les quartiers, ils sont pour la plupart des mineurs qui vivent sous le toit de leurs parents donc on peut les conscientiser. Nous n’avons pas la prétention de régler le problème, mais de proposer de pistes de solutions», ont-ils expliqué.
S’agissant de la lutte contre la pandémie de coronavirus, les deux conseillers ont dit qu’ils insisteront sur le strict respect des mesures barrières édictées par le Gouvernement. «Pour ceux qui continuent de douter de l’existence de la maladie, je crois qu’ils ont besoin d’être informés ».
La présidentielle de 2021 et les législatives de 2022 seront également au cœur des échanges. A la question de savoir si cette démarche n’était pas un stratagème pour promouvoir un candidat à la présidentielle de 2021, Gilles Latran Ngabangui a déclaré: «Les mandats en politique sont des mandats d’action et non d’inaction. Nous avons pensé qu’il était possible d’inaugurer une autre façon de faire la politique. Vous remarquerez qu’il n’y aura pas d’affiches publicitaires allant dans le sens de promouvoir un candidat. Aussi, nous devons éviter de tomber dans l’amalgame qui puisse nous empêcher de faire notre travail».

Pascal AZAD DOKO