Dans la suite logique de la campagne de vaccination contre le Coronavirus lancée le 25 mars dernier par le Président de la République et son épouse, le ministre de la Défense nationale, Charles-Richard Mondjo, s’est également conformé à cette exigence, en lançant officiellement la campagne de vaccination au sein de la Force publique. C’était le mercredi 31 mars 2021 à l’hôpital central des armées Pierre Mobengo de Brazzaville. Le ministre de la Défense a invité les personnels de la Force publique à se faire vacciner. A la tête d’une délégation des membres du Commandement, il s’est fait vacciner en premier pour sa première dose, tout en suivant toutes les étapes prévues.

Concernant la Force publique, trois sites ont été choisis: l’hôpital central des armées Pierre Mobengo pour les Forces armées congolaises (FAC), la caserne de la Sécurité civile (Sapeurs-pompiers) pour les Forces de police et la Clinique de la Garde républicaine pour la Gendarmerie nationale et la Garde républicaine.
Sur l’intérêt de se faire vacciner contre la COVID-19, le ministre Charles-Richard Mondjo a estimé que: «Pour les Forces armées congolaises, la Gendarmerie nationale, les Forces de police, c’est aujourd’hui que nous lançons cette opération de vaccination. Le seul message pour les policiers, militaires et gendarmes, c’est de se faire vacciner. Nous sommes dans une corporation où nous vivons ensemble et c’est par devoir de solidarité que nous devons nous faire vacciner pour ne pas transmettre la maladie à nos frères d’armes. Donc, il faut se faire vacciner. Je recommande aux officiers généraux, officiers supérieurs, officiers, sous-officiers et hommes de rang de se faire vacciner, c’est un devoir moral».
Depuis plus d’une année, la pandémie de COVID-19 ne cesse de frapper toute la planète, et l’option de la vaccination semble être le devoir de sortie de cette crise sanitaire mondiale. Les personnels de l’Armée, de la Police et de la Gendarmerie nationale qui ne sont pas épargnés de cette pandémie sont également durant cette campagne soumis au contrôle préliminaire avant de recevoir leur dose de vaccin.

Alain-Patrick
MASSAMBA