«La relance économique dans le contexte du contrôle et la prévention de la Covid-19». Tel est le thème du séminaire de formation et d’échange tenu du 1er au 3 septembre, simultanément au Congo et en Chine par vidéo-conférence.

Il a été organisé par le Parti congolais du travail (PCT), en partenariat avec le Parti communiste chinois (PCC), pour bâtir des stratégies de relance de l’économie des deux pays dans un contexte marqué par la COVID-19.
La cérémonie d’ouverture des travaux au Congo a été présidée par Pierre Moussa, secrétaire général du PCT, en présence de l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin.
En Chine, la cérémonie était présidée par le ministre du département des liaisons internationales du Comité central du Parti communiste chinois, Thao-Sung.
Ce séminaire a regroupé les dirigeants, cadres et membres des deux partis.
C’est conformément aux objectifs du Forum sur la coopération sino-congolaise de 2000 que, pendant trois jours, les participants ont débattu des politiques et des modalités de relance économique.
La coopération internationale menée par la Chine dans la lutte contre le coronavirus; la réduction de la pauvreté et la perspective de l’émergence au Congo, ainsi que le renforcement des relations PCC-PCT ont été quelques-uns des thèmes traités.
Pierre Moussa, secrétaire général du PCT, a salué le soutien que la Chine ne cesse d’apporter au Congo dans la lutte contre le coronavirus.
Il a, par ailleurs, rappelé que ce séminaire donnera aux participants les outils qui vont leur permettre de contribuer au processus d’une communauté de destin.
De son côté, l’ambassadeur de Chine au Congo, tout en reconnaissant les enjeux dudit séminaire, a indiqué que le PCC et le PCT sont des partis frères, les deux partis ont chaque année des échanges sur la théorie, l’idéologie, sur la gouvernance de l’Etat, sur le développement du pays et aussi sur le renforcement des relations de coopération, non seulement entre les deux pays, mais aussi les deux peuples. «Bientôt, nous allons tenir une réunion de la Commission mixte, pendant laquelle on va décider de ce que nous devons faire, que ce soit dans les projets, que ce soit autre chose. Malgré la pandémie notre coopération doit toujours avancer», a-t-il indiqué.

Pascal AZAD DOKO