La coopération entre l’Union européenne, la Côte d’Ivoire et le Congo en matière de défense se porte bien. Pour preuve, le 8 juillet à son cabinet de travail à Brazzaville, Charles-Richard Mondjo, ministre de la Défense nationale, a reçu successivement l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo, Giacomo Durazzo, et l’ambassadrice de la Côte d’Ivoire, Mme Koné Maman, qui était accompagnée des inspecteurs de l’armée ivoirienne.

Les échanges avec l’ambassadeur Giacomo Durazzo se sont focalisés sur l’identification du soutien à la marine nationale congolaise, dans le cadre d’une action de sécurité maritime du golfe de Guinée, plus précisément d’appui à l’architecture de Yaoundé. Au nombre des axes prioritaires à soutenir, on note l’appui logistique de fourniture d’équipements, d’entraînement et de formation du personnel: «Nous avons donc décidé d’identifier un soutien à la marine nationale pour appuyer le renforcement de ses capacités, notamment ses capacités de projection, de renforcement de la sécurité maritime», a-t-il déclaré.

Mme Koné Maman

L’objectif était de présenter au ministre cette mission. «Nous allons rencontrer un certain nombre d’acteurs, soit au niveau technique, soit au niveau politique et, ensuite, on rentrera à Pointe-Noire pour un travail sur le terrain. Ça sera vraiment à la carte, nous allons nous adapter à 100% aux exigences des réalités de ce dont le Congo a besoin évidemment dans le cadre d’un programme défini avec les moyens… Je pense qu’on va pouvoir contribuer au renforcement des capacités de la marine congolaise», a conclu Giacomo Durazzo.
Peu après, Charles-Richard Mondjo s’est entretenu avec l’ambassadrice de la Côte d’Ivoire au Congo. Au menu de leur échange, la coopération militaire entre les deux pays. A cet effet, Mme Koné Maman a tenu à préciser que cette visite vise à «renforcer les liens militaires entre les deux pays. Ce sont des inspecteurs qui sont venus travailler avec leurs collègues congolais, afin d’échanger les bons procédés et voir comment les choses se passent ici. Le ministre a bien voulu nous recevoir, pour nous donner des conseils et nous dire comment la mission va se passer. Il était important quand même que j’accompagne les hauts gradés de l’armée ivoirienne pour rencontrer le ministre», a-t-elle souligné.

Alain-Patrick MASSAMBA