Décédé le 16 septembre dernier à Paris, Jacques Gambou, ancien directeur de cabinet de l’actuel ministre en charge des sports, a été inhumé lundi 7 octobre 2024 au cimetière du Centre-ville, à Brazzaville. Auparavant, un culte a été célébré pour lui en la paroisse évangélique du Temple du centenaire. Les parents, amis et les connaissances y sont venus nombreux.
Avec la mort de Jacques Gambou, disparaît un dirigeant sportif charismatique. Un passionné de football. Le disparu s’était distingué dans différentes équipes dirigeantes de clubs congolais. Il a été d’abord président d’UCOSPORT, l’équipe de l’ex-Union congolaise des banques (UCB). Il a ensuite pris en main le club Kahunga de Bacongo, dit Nancy, abandonné à l’époque par ses fondateurs. Puis il a été porté à la tête de la Ligue départementale de football de Brazzaville. Pendant plusieurs mandats.
C’est sous le règne de Jacques Gambou qu’ont été introduits les tableaux électroniques de changement de joueurs dans le football congolais. Ce football lui doit aussi les premières civières modernes de son histoire. De mémoire de reporter sportif, ses prédécesseurs n’y étaient jamais parvenus.
Jacques Gambou avait aussi l’auréole d’organisateur et de meneur d’hommes. Il croyait en l’avenir du football congolais. Mais en 2010, il a été empêché de devenir président de la Fédération congolaise de football (FECOFOOT) au cours d’un scrutin qu’il menait largement au décompte des voix. Ses détracteurs avaient coupé l’électricité et interrompu la poursuite de l’opération, avant de déclarer injustement l’invalidité de sa candidature. Triste épisode !
Va et repose en paix, président Gambou !
Guy-Saturnin MAHOUNGOU