L’amicale des anciens élèves de Balou Constant de Pointe-Noire a remis le 10 octobre des kits scolaires aux cent meilleurs élèves de cette école primaire publique et du collège public Moe Poaty afin de les encourager à l’excellence. Une troisième édition pour «garantir l’égalité des chances parmi les enfants».

Cette troisième édition de remise des kits scolaires aux meilleurs élèves a eu pour cadre le collège Moe Poaty de l’arrondissement 4 Loandjili. C’était en présence du chef de cabinet de Maurice Assiana, administrateur-maire de l’arrondissement 4 Loandjili.
Les bénéficiaires sont les cent meilleurs élèves du collège Moe Poaty et de l’école primaire Balou Constant, à raison de 10 élèves par niveau. Sacs, cahiers, manuels…En cette rentrée scolaire 2020-2021, c’est donc une dépense de moins pour les parents d’élèves. Comme ceux de Chanel Stiven Mazonga.
Une récompense qui résonne comme une reconnaissance du mérite de Stiven qui a obtenu 15,50 de moyenne au brevet d’études du premier cycle (BEPC). Et grâce à cet exploit, il a accédé aux classes renforcées de Total E&P Congo, a été doté d’un ordinateur portatif et reçu une enveloppe de la Fondation Cœur de Patrice.
Pour l’AEBC, l’initiative «s’inscrit dans le cadre de la quête d’excellence à laquelle notre structure s’emploie depuis trois ans», a déclaré Francis Renaud Poaty, vice-président de l’Amicale.
Quête de l’excellence, c’est ce à quoi l’État s’emploie à travers des lycées d’excellence. Comme il savait le faire jadis. «L’État primait les meilleurs élèves à l’époque. On remettait les cadeaux, on logeait et nourrissait les bons élèves. Et le Congo figurait parmi les pays africains ayant un fort taux d’alphabétisation», s’est souvenu M. Poaty.
Et dans un tel contexte, l’égalité des chances était garantie. «Parmi les enfants qui ont reçu des kits, c’est sûr qu’en cette période de crise, il y a ceux dont les parents n’ont pas encore acheté les fournitures. Ce kit bien que modeste pourrait les aider. Les fournitures ne devraient plus être un obstacle», a expliqué Francis Renaud Poaty.
«Effectivement, ça va soulager mon père vendeur au marché et ma mère femme au foyer», a reconnu Stiven Mazonga.
Des enseignants ont été également primés pour leurs meilleurs résultats lors de la précédente année scolaire.

John NDINGA-NGOMA