Qu’est-ce qui poussent les jeunes aujourd’hui à se retrouver dans la rue? Un phénomène récurrent à Brazzaville. Au jour le jour, on constate dans les rues de Brazzaville que le phénomène des enfants dit de la rue prend de l’ampleur, ce qui ne laisse pas la population indifférente.

Enfants de rues samusant dans les eaux de pluie
Enfants
de rues s’amusant dans les eaux
de pluie

Ces enfants qui passent leur quotidien à la belle étoile sans même parfois avoir de quoi mettre sous la dent, passent leurs journées à quémander, à fouiller pour d’autres dans les bacs à ordures juste pour se nourrir. Le long de la ville on ne peut passer sans apercevoir un enfant de la rue. Ces enfants quittent leur domicile pour diverses raisons; maltraitance, servitude par la marâtre ou le beau-père… D’aucuns disent ne pas être traités décemment ou dignement ; d’autres pensent que la rue serait un endroit idéal pour eux; ils y trouvent donc refuge.
Le phénomène est devenu un véritable problème social qui nécessite une attention particulière de la part des pouvoirs publics. Il devient de plus en plus un véritable problème susceptible d’entrainer le pays dans un climat d’insécurité sociale inquiétante. De façon remarquable, le nombre d’enfants de la rue ne cesse d’accroitre dans les périphéries des quartiers de Brazzaville. Ce problème qui, au paravent n’était pas si important, est devenu aujourd’hui un phénomène social conséquent. Le pire, c’est que les autorités ne semblent pas empressées pour juguler le phénomène. En dépit des efforts multiples fournis par les institutions internationales en partenariat avec certaines Organisations non gouvernementales (ONG) à caractère social.
Pour éradiquer ce phénomène, on devrait sensibiliser les jeunes, faire des campagnes de sensibilisation au profit des foyers, créer des emplois pour éradiquer le chômage. Car le chômage est un facteur déterminant qui pousse les jeunes au banditisme à la longue. Les enfants de la rue suscitent de la pitié au regard des passants; certains à bas âge devraient être scolarisés. Malheureusement ils n’ont pas cette chance d’apprendre. Que sera la société avec ce phénomène non jugulé? Une grande insécurité pour sûr. Les enfants de la rue sont une bombe à retardement si l’on ne s’intéresse pas à leur sort, conformément à la loi portant protection de l’enfant et à la charte de l’UA qui souligne de façon forte leurs droits à l’éducation, à la santé, à la famille, etc.

Reine IKENGA (Stagiaire)