Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua a lancé samedi 26 septembre dernier le concours d’entrée à l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire. La République du Congo y compte déjà trois promotions, soit 97 étudiants congolais. 18 ont pu décrocher leur licence professionnelle, sept sont en instance de soutenance.

Pour permettre leur insertion dans le monde professionnel, le ministre plaide pour un statut transitoire de l’ensemble des étudiants finalistes des écoles inter-Etats, après la formation. A l’image des auditeurs de justice. Lorsqu’ils sont formés à l’ENAM ou dans n’importe qu’elle école inter Etat, les futurs magistrats ont tout d’abord un statut transitoire dénommé auditeur de justice, qui leur permet d’avoir le revenu minimum pour leur subsistance, en attendant l’établissement des salaires, a expliqué le ministre Itoua. Pour la 4e édition de sélection des nouveaux bacheliers pour la rentrée universitaire 2020-2021 de cet établissement, plus de 300 candidats ont été retenus au départ. Ils ont été testés pour une vingtaine de places, dans les domaines de l’agriculture, des mines, des bâtiments et travaux publics, des technologies de l’information et de la communication, de l’administration et de la gestion des entreprises, etc. Le concours a eu lieu samedi 26 septembre au lycée de la Révolution, à Brazzaville. C’était en présence de la délégation ivoirienne de l’institut conduite par Adama Koné, sous-directeur de la scolarité de l’INPHB. Les candidats ont planché, en guise de tests, sur la culture générale, l’anglais et les mathématiques.
Comme l’exige la règle du droit commun, tous les admis au concours dans les écoles inter-Etats bénéficient automatiquement d’une bourse et d’une assistance de l’Etat.
A l’issue de la formation, l’INPHB a «un taux d’insertion professionnelle de 86% de ses diplômés», a fait savoir Adama Koné.
Pour Bruno Jean Richard Itoua, l’organisation d’un tel concours répond au plan national de développement 2018-2022, dont l’axe principal est constitué par la question du capital-humain, encadré par trois axes: la gouvernance, la diversification économique et les ressources humaines de qualité. «C’est à nous de fournir à la nation, la ressource humaine de qualité, sans quoi, tout projet de développement est un leurre», a indiqué le responsable de l’Enseignement supérieur.

Marcellin MOUZITA M.