Prélude à la Cop29, prévue à Bakou, en Azerbaïdjan le 11 novembre prochain, le ministère de l’Environnement, du développement durable et du Bassin du Congo avec la Communauté économique des Etats de la Afrique centrale (CEEAC), à travers son hub régional pour la transparence de l’action climatique en Afrique centrale (HuRTAC), ont organisé du 27 au 30 août 2024, à Brazzaville, un atelier technique régional de formation sur le suivi des contributions déterminées au niveau national (CDN), la projection de gaz à effet de serre et du soutien à la préparation des rapports biennaux de transparence (BTR).

Les travaux ont été ouverts, en mode virtuel, par Mme Arlette Soudan Nonault, ministre de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, en séjour à l’étranger. En présentiel, on a noté la présence de l’ambassadeur de la CEEAC Baudouin Hamuli Kabarhuza, Richemond Assié du PNUD et le Dr Henning Wueter, directeur de l’initiative pour la transparence de l’action climatique (ICAT).

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Pendant les travaux

Au cours de ces assises, les experts nationaux en matière de climat des pays de la CEEAC ont partagé des expériences, tout en approfondissant leurs discussions sur les exercices de suivi et de rapports des contributions déterminées au niveau national en vue de préparer des rapports biennaux de transparence. L’enquête biennale est une série d’évaluations techniques sur les informations relatives aux émissions et aux absorptions de gaz à effet de serre (GES).
Une cinquantaine d’experts venus d’Angola, du Burundi, du Cameroun, de Centrafrique, du Congo, de la République Démocratique du Congo, du Gabon, de Guinée Equatoriale, du Kenya, de Sao-Tomé et Principe et du Tchad, ainsi que des partenaires techniques et financiers ont bénéficié du soutien de US Forest service (USFS), de la Banque africaine de développement (BAD), de l’Initiative pour la transparence de l’action climatique (ICAT), du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Les experts ont débattu de la gouvernance climat et ils ont planché sur le financement des projets de climat au niveau de la sous- région.
La rencontre a permis de renforcer les capacités des experts nationaux de la CEEAC et de former les formateurs dans le suivi des contributions déterminées au niveau national et à l’élaboration des projections des émissions des gaz à effet de serre en Afrique centrale.
In fine, toutes les parties ont pris la résolution de s’efforcer de formuler et de communiquer sur des stratégies à long terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, selon l’article 4 de l’Accord de Paris, afin de réduire les émissions de 43% d’ici 2030, puis de 60% d’ici 2035 par rapport à 2019 et atteindre l’objectif de neutralité de zéro d’ici 2050.

Philippe BANZ

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