Le ministre des Finances, Roger Rigobert Andely, a ouvert le 1er mars 2022 à Brazzaville, l’atelier pour l’amélioration du système d’information de l’administration fiscale; en présence de Ludovic Ngatsé, ministre délégué au Budget, et Mme Korotoumou Ouatara, représentante de la Banque mondiale au Congo.

Etaient concernés par cet atelier tous les professionnels et les experts de l’administration fiscale, le projet PRISP (Projet des réformes intégrées du secteur public), financé par la Banque Mondiale. L’objectif à atteindre est d’améliorer la mobilisation des ressources publiques hors pétrole notamment.
Les articulations de ce projet sont: le renforcement de la mobilisation des recettes et la gestion des dépenses publiques; la modernisation de l’administration fiscale; l’amélioration de la transparence, de la recevabilité et de l’appui à la mise en œuvre du Projet.
Dans son allocution, Mme Korotoumou Ouattara a fait savoir que «les hommes métier» ne sont pas satisfaits des résultats et que la Banque mondiale va appuyer le Gouvernement dans son choix et voir les progrès réalisés jusqu’à ce jour. Il s’agit pour cette institution financière de parvenir à une feuille de route efficace.
Ouvrant les travaux, le ministre des Finances a remercié les différents experts. Il a demandé à tous les acteurs présents, leur plein engagement, afin de «partager les informations nécessaires, d’évoquer les difficultés, les risques et les besoins pour aboutir à une feuille de route qui soit plus précise et la plus réaliste possible. La finalité est de mettre en place un système performant pérenne et sécurisé, qui pourra nous permettre de maîtriser notre assiette fiscale, et un meilleur recouvrement des impôts et taxes», a expliqué Roger Rigobert Andely.
Il a indiqué que le bilan des projets engagés en 2018 ne donne pas à présent une entière satisfaction. «Le moment est venu de prendre des dispositions nécessaires pour corriger toutes les faiblesses constatées. Dans le cas particulier du système informatique de la direction générale des impôts et des domaines, constat fait, depuis 2020 la coexistence de deux applications: E-TAX la nouvelle, et SYSTAF l’ancienne qui est pourtant frappée d’obsolescence. Pour atteindre les résultats escomptés, il y a lieu d’impliquer les partenaires du Congo, en l’occurrence la Banque mondiale; afin de permettre une meilleure prise en charge du projet, dans ces aspects et gestion de projet».

Victor GUEMBELA