Le Comité exécutif de la Fédération congolaise de football (FECOFOOT) mise sur la ‘’Journée de réflexion sur le football féminin’’, qui s’étalera sur deux jours prochainement à Brazzaville, pour rebâtir ensemble cette discipline qui a le plus grand mal à survivre.
Le président de l’instance dirigeante du football congolais, Jean-Guy Blaise Mayolas, a annoncé vendredi 31 octobre 2025, l’imminence de l’organisation de cet événement. C’était au cours d’une rencontre avec les responsables des clubs concernés et les dirigeants de l’organe chargé de l’organisation des compétitions féminines. Cette initiative marque sa volonté de faire décoller cette discipline qui perd des effectifs au fil des ans et voit des équipes disparaître. « Le football féminin mérite la même rigueur, la même vision et la même passion que celui des hommes », a souligné le président de la FECOFOOT.
Cette Journée sera notamment marquée par deux ateliers. L’un sur le format du championnat national et le second, sur la réorganisation ou restructuration de la Ligue nationale de football féminin.
Mais pour développer le foot féminin, les organisateurs devraient profiter de cet événement pour aborder d’autres défis, tels que le manque de moyens financiers et d’infrastructures ; la conciliation de la vie sociale et sportive pour les joueuses ; le besoin de formation, etc.
Le football, sport presque interdit aux filles, a eu ses adeptes vers le milieu des années 1990. Aujourd’hui, les filles footballeuses, comme celles pratiquant les autres sports, se heurtent à un réel problème de mentalité rétrograde peu favorable à la pratique sportive, même au niveau des instances de prise de décisions, où de nombreuses inégalités, des discriminations, se font sentir. Les participants à la Journée de réflexion sur le football féminin devraient aussi aborder cet aspect. Une piste de réflexion : discuter des programmes d’engagement communautaire et des campagnes de sensibilisation pour promouvoir une image positive du football féminin et encourager les filles à s’y intéresser.
Jean ZENGABIO







