Les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Afrique ont touché à leur fin. Elles ont accouché d’une liste de neuf qualifiés dont le Cap-Vert, petit archipel situé au large du Sénégal, qui a terminé à une inattendue première place dans son groupe D devant le favori du groupe, le Cameroun. Il n’y a pas eu de surprises au terme des dix journées d’affrontements dans les groupes constitués après le tirage au sort. Le Maroc, très attendu après son parcours historique jusqu’en demi-finale en 2022 au Qatar, et la Tunisie, fidèle lors des deux éditions précédentes, sont les premières équipes à avoir acté leur qualification, en septembre. L’Egypte a, à son tour, validé son billet le 8 octobre. Elle est de retour après l’édition de 2018. L’Algérie l’a imité le lendemain, douze ans après son huitième de finale de 2014. Puis le Ghana s’est ajouté à la liste. Tous ces pays sont des habitués de la Coupe du monde. Le Maroc et la Tunisie exhibent sept participations à la phase finale, l’Algérie et le Ghana, cinq, tandis que l’Egypte a été quatre fois à la compétition.
Le Cap Vert va avoir l’honneur de vivre le premier Mondial de son histoire, treize ans après avoir disputé sa première Coupe d’Afrique des nations, en 2013. Il a décroché son ticket, lundi 13 octobre 2025, après la dernière journée, en devançant le Cameroun dans son groupe. Un moment historique ! Ce petit pays de 525 000 habitants devient le deuxième pays le moins peuplé de l’histoire à participer à une Coupe du monde, derrière l’Islande en 2018.
Les autres qualifiés sont sortis des groupe B (Sénégal), C (Afrique du Sud), F (Côte d’Ivoire). Un dixième qualifié est possible, puisque les quatre meilleurs deuxièmes des groupes disputeront des barrages continentaux, et le vainqueur, des barrages intercontinentaux.
L’Afrique peut-elle faire mieux qu’en 2018? Cela dépendra du tirage au sort des groupes, le 13 décembre prochain. On sait déjà que, compte tenu de leur classement Fifa, ce sont les Cap-Verdiens qui auront certainement la tâche la plus délicate. Un pari ? Le Maroc, comme en 2018.

Jean ZENGABIO

Abonnez-vous à notre bulletin d'information