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FOOTBALL : Tempête sur les Diables-Rouges

FOOTBALL : Tempête sur les Diables-Rouges

Oubliés les rêves de Coupe d’Afrique des nations au Cameroun! Le Congo tire les premières leçons de son élimination de la plus prestigieuse des compétitions de la CAF, pour «mieux préparer» l’avenir, assure-t-on. Départ du sélectionneur national intérimaire, professionnels et dirigeants fédéraux sur la sellette… La récente élimination des Diables-Rouges A football, a causé bien des dégâts même si, en apparence, tout paraît calme et si l’on affirme dans les milieux officiels que le programme tracé voilà deux ans sera poursuivi sans subir de grandes modifications.
Le premier volet des mesures annoncées par le Comité exécutif de la Fédération congolaise de football, au lendemain de son interpellation par le ministre des Sports Hugues Ngouélondélé, est le lancement de l’appel à candidatures du sélectionneur national des Diables-Rouges A. Réuni samedi 3 avril dernier, il a élaboré une fiche déterminant le profil, les missions et les objectifs assignés au prochain sélectionneur national.
Il est clair, comme nous l’avons pressenti dans le précédent article après le fiasco des Diables-Rouges à Bissau, que l’intérim de Barthélemy Ngatsono a brutalement pris fin. Mais ce qui est arrivé semblait inévitable. Dans ce genre de situations, on recherche toujours les causes et les responsables. La tête de l’entraîneur est souvent mise à prix. Sa responsabilité est totale. Les résultats sont-ils satisfaisants ou positifs? il jouit alors de l’entière confiance de ses dirigeants. Dans le cas contraire, son étoile pâlit. Il n’y a donc rien de nouveau sous le firmament. De retour de Bissau, le sélectionneur s’est exposé aux critiques les plus sévères. Qui ont fini par l’emporter.

Coup de pieds dans la fourmilière
Le second volet des mesures d’urgence concerne les staffs techniques des autres équipes nationales hommes. Le Comité exécutif a prononcé aussi leur «dissolution» sans autre forme de procès. La tempête a donc balayé aussi bien Clément Massamba (entraîneur des U20), que Candido Valdo (pour les U17), leurs adjoints, leurs préparateurs des gardiens de but et, sans nul doute, leurs encadrements médicaux. Personne ne s’attendait à ce que le Comité exécutif étende ces sanctions aux sélections à limite d’âge.
Mais suffit-il de remplacer des techniciens par d’autres techniciens pour que les choses aillent comme par enchantement? Il faudra éliminer ce qui a conduit à la situation présente qui n’est pas nouvelle. Cela fait trois éditions d’affilée que le Congo sera absent à la phase finale d’une Coupe d’Afrique des nations. Certains doutent que le futur entraîneur des Diables-Rouges A, par exemple, soit le Moïse qu’attendent les férus du football congolais pour leur équipe nationale.
Les joueurs professionnels sont désormais mis à l’index. Les médias, comme les analystes, reprochent aux «pros» de n’avoir pas apporté le «plus» escompté à l’équipe nationale. Les Bifouma, Ndinga, Ganvoula, Ibara, Makiessé, Tchilimbou,etc., adulés hier, sont aujourd’hui accusés d’être les principaux responsables de l’élimination de l’équipe nationale. Et l’on s’achemine vers une révision de la position des responsables à leur égard. Eux qui étaient les titulaires incontestés seraient remplacés par des joueurs locaux.
Mais, les dirigeants fédéraux eux-mêmes sont aussi sur le grill. D’aucuns ne leur reconnaissent pas une grande compétence et les accusent d’avoir laissé pourrir la situation pour n’en prendre conscience que tardivement. D’autres les accusent d’immixtion dans ce qui ne les concerne pas.
Il faut souhaiter que les premières mesures annoncées et celles à venir soient un déclic. Sinon, ce sera cautère sur jambe de bois…

Jean ZENGABIO

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Editorial

Le pays change, nous aussi

Même quand l’Histoire avance, il nous arrive de ne pas toujours en distinguer les séquences. Nous sommes entrés dans ce mois des douleurs où il nous arrive souvent de pleurer séparément, parfois en union, deux morts illustres de notre Panthéon national. Il y a 46 ans en effet, le Président Marien Ngouabi et le Cardinal Emile Biayenda étaient assassinés à quatre jours d’intervalle l’un de l’autre.

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