La troisième session extraordinaire du comité central de la Force montante congolaise (FMC) s’est tenue le 19 septembre dernier au Palais des congrès à Brazzaville. C’était sous la direction du secrétaire général du PCT, Pierre Moussa, en présence de Juste Bernardin Gavet, premier secrétaire de la FMC. Il a été décidé de la tenue du premier congrès extraordinaire de la formation juvénile du 9 au 10 octobre 2020 à Brazzaville.

En raison du contexte actuel imposé par la COVID-19, un nombre restreint des membres du comité central de la FMC a été convié à prendre part à cette session, dans le strict respect des mesures barrières.
Les participants ont adopté le projet de thème du premier congrès extraordinaire de la FMC: «Membres et sympathisants de la FMC, mobilisons-nous dans l’unité, la cohésion et la discipline pour arrimer notre organisation aux recommandations du 5e congrès ordinaire du PCT afin de défendre les intérêts moraux et matériels de la jeunesse congolaise».
La proposition de levée des sanctions à l’endroit de onze d’entre eux, parmi lesquels Donald Mobobola, qui avait écopé de la suspension avec déchéance de fonctions a été prise. La levée de cette sanction ne porte que sur la réhabilitation de l’intéressé au sein du comité central. Elle ne s’étend pas à la reprise de ses fonctions au secrétariat permanent.
Dans son mot, le premier secrétaire de la FMC, Juste Bernardin Gavet, a fait un état des lieux de l’organisation à l’orée de son premier congrès extraordinaire fixé pour les 9 et 10 octobre prochain. Il a aussi fait le point de la structuration des organes intermédiaires et de base de son mouvement et de la prise en charge des jeunes dans les sphères de prise de décision. «La FMC a installé des comités de districts et d’arrondissements et les conseils fédéraux dans huit départements sur douze. Cette opération n’a pas pu s’achever du fait des contingences économiques et financières auxquelles le parti est confronté», a-t-il indiqué.
S’agissant de la prise en compte des jeunes dans les sphères de prise de décision, il a souligné qu’à ce jour la FMC a sorti de ses rangs 4 députés à l’Assemblée nationale, deux suppléants, 1 président du Conseil municipal et 26 conseillers départementaux et municipaux, tous élus sous le label du PCT.
Au plan politique, a-t-il poursuivi, «plusieurs camarades jeunes ont intégré les organes dirigeants du parti de la base au sommet, notamment au comité central et au bureau politique».
Pour Pierre Moussa, la FMC, organisation de jeunesse du PCT, se devrait d’adapter son dispositif organisationnel et fonctionnel à son statut d’union catégorielle, conformément aux recommandations du 5e congrès ordinaire du PCT, tenu en 2019.
Il a estimé qu’un parti sans une jeunesse organisée et responsable est un parti sans avenir. «Pour représenter valablement l’avenir du PCT, la jeunesse au sein de la FMC doit cultiver les valeurs qui donnent du relief à des talents. Elle doit être unie, disciplinée et solidaire. Elle doit faire preuve de cohésion, d’humilité, de modestie et de civisme», a-t-il précisé.
Le premier secrétaire du PCT a invité les membres du comité central à rester mobiliser derrière le Gouvernement et le président de la République, dans la lutte qu’ils mènent contre la COVID-19, la crise économique et financière persistante ainsi que la préparation de l’élection présidentielle de 2021.

Pascal AZAD DOKO