Un centre de formation pour jeunes footballeurs va ouvrir ses portes dans quelques jours. C’est l’initiative du président de l’AS Vegas de Poto-Poto (club d’élite Ligue 2), Doless Oviébo, qui a confié la direction de l’encadrement technique du centre portant son nom (Oviebo Football Académie) à un formateur français, Gilbert Ségura, pour donner un coup d’accélérateur à son projet.
Agé de 65 ans, Gilbert Ségura (titulaire d’un Brevet d’entraîneur de football UEFA et responsable d’école de foot), a débarqué à Brazzaville dimanche 1er novembre et paraphé un contrat de 3 ans lundi 2 novembre, tout comme les deux autres membres congolais de l’encadrement du centre de formation naissant, Saturnin Ngoka et l’ancien international Venance Ossoumomo.

Partenariat gagnant-gagnant
Doless Ovieb o s’est appuyé sur un club partenaire, FC Bourges (club de National 2 de France), aidé par un formateur congolais résidant en France, Rudy Muntaro (ancien gardien de but des Diables-Noirs et ancien entraîneur du CARA), pour dénicher Gilbert Ségura. «Il est arrivé pour apporter son savoir-faire et permettre aux joueurs congolais de notre académie de passer les différents paliers», déclare-t-il. «Ce partenariat est gagnant-gagnant pour les deux parties», indique le président de l’AS Vegas.
C’est un projet qui «ise la formation des jeunes joueurs, de manière à favoriser l’éclosion d’une pépinière performante.» L’idée a germé il y a trois ans et répond à un besoin réel. «Le pays recèle d’un potentiel énorme de talents, mais peu ou presque pas de Congolais formés au pays émergent dans les grands championnats européens contrairement aux Sénégalais, Ghanéens, Ivoiriens, etc. Je souhaite changer le regard sur le foot congolais et je souhaite que le foot africain compte sur le Congo quand nous commencerons à placer nos joueurs dans les clubs européens les plus huppés. C’est un de nos objectif», souligne Doless Oviedo. «Nous, dirigeants, avons l’obligation de donner un sens à la vie de nos jeunes. De leur donner de l’espoir. Et c’est ce que nous avons fait et sommes en train de faire. Nous n’allons pas calculer l’argent qui sera englouti dans la formation de nos enfants. Nous devons le faire par amour de nos jeunes et de notre pays», ajoute-t-il. Toutefois, il espère un retour sur investissement en misant sur les futurs transferts, afin de péréniser son projet. Pari risqué?

Guy-Saturnin
MAHOUNGOU

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