Le secteur de l’économie gabonaise est perturbé depuis quelques jours. A l’origine, le Syndicat modèle de l’économie gabonaise (SYMEGA), également appelé «membre du groupement syndical G23» qui dénonce les mauvaises conditions de vie et de travail des agents de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale (DGEPF).

Les grévistes sollicitent le concours de la Première ministre, chef du gouvernement en vue de résoudre définitivement la situation de crise actuelle, selon le président du SYMEGA, Judicaël Mbadinga Bissagou. Ce syndicat condamne fermement ce qu’il qualifie de mutisme coupable et injustifié observé par le ministre de l’Economie et de la relance, Jean Marie Ogandaga sur la situation alarmante de leurs revendications légitimes. Ce dernier semble procéder à une disparité de traitement dans la résolution des problèmes relevant de sa compétence, dénoncent les grévistes.
Parmi les maux décriés, il y a la vétusté des locaux avec la présence des acariens; l’amiante dans les bureaux (service de la documentation et des publications), le refus d’une visite guidée dans les locaux de la DGEPF, pour s’enquérir des conditions de travail, la levée de la décote pour le compte de la DGEPF, l’octroi systématiquement des véhicules de fonction, la dotation des bureaux en matériels et équipements.
Tout récemment, la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale a joué un rôle prépondérant dans la prise de décisions de la politique économique sur la riposte de la pandémie du Covid19. Malgré la situation d’urgence sanitaire actuelle, elle a œuvré de conserve avec d’autres directions financières du pays avec pour objectif principal, l’amélioration des recettes budgétaires dans les lois de finances.
Elle veille également à la stabilité de la macroéconomie et du budget du pays, de l’élaboration des prévisions à court terme du Produit intérieur brut (PIB), de la régularisation de l’activité du transfert de fonds pour la délivrance des autorisations de sorties des capitaux vers l’étranger et bien d’autres.

Thomas Julien
BOUEMBOU