Mieux maîtriser les mécanismes d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation des plans de développement à l’échelle locale : tel était l’objectif de l’atelier organisé, le 11 juillet 2025 à Brazzaville, par le Centre d’actions pour le développement (CAD). Sous la conduite de Guerschom Gobouang, responsable du programme Campagne et plaidoyer de cette organisation de défense des droits humains, et en présence du directeur exécutif du CAD, Trésor Nzila.
Il s’est agi, au cours de cet atelier d’analyse comparative des plans d’actions communautaires et des plans de développement locaux, de mettre les élus locaux devant leur responsabilité en tant que garants de la bonne gouvernance et des droits des communautés, et faire des citoyens des acteurs dans la défense et la promotion de leurs droits. La rencontre s’inscrit dans le cadre du projet ‘’Appui à la gouvernance locale et formation des élus en République du Congo’’. Parmi les participants, environ une trentaine, l’on comptait des représentants de la société civile et ceux de l’administration publique travaillant sur les besoins exprimés dans le cahier des doléances communautaires. La formation visait également à leur permettre d’identifier les opportunités d’appui et de synergie pour la mise en œuvre des plans d’actions communautaires et d’amorcer un dialogue multi-acteurs sur la gouvernance basée sur les besoins.
Au cours de l’atelier, les participants ont beaucoup appris sur la méthodologie de rédaction des plans de développement locaux. Selon Guerschom Gobouang, il ressort du constat fait sur le terrain que l’approche sommet-base ne permet pas de parler des réalités et des besoins des communautés. « Les différents conseils départementaux et municipaux éprouvent des difficultés pour impacter les plans de développement locaux afin de satisfaire les besoins et les attentes des communautés », a-t-il indiqué. Par contre, les plans d’actions des communautés accompagnées dans les différentes zones d’intervention du projet ont une démarche base-sommet. Il s’agit de tenir compte des aspirations légitimes des populations dans les politiques locales. « C’est une démarche participative. Les communautés doivent elles-mêmes identifier les problèmes qui sont les leurs et proposent des pistes de solutions pour aller vers la réalisation des droits humains toutefois violées », a souligné le responsable du programme.
Dans ce contexte, les participants ont émis à l’endroit des autorités nationales des recommandations visant à améliorer la rédaction des plans de développement locaux, à l’échelle locale et nationale.
A noter que le projet ‘’Appui à la gouvernance locale et formation des élus en République du Congo’’ est financé par le Fonds des nations pour la démocratie. Sa durée est de deux ans (2023-2025).
Ph.B.







