Organisée par l’Association nationale de l’Union Africaine de la République du Congo (ANUA/RC), la première édition du Café panafricain a eu lieu samedi 25 mars au Sport bar Africa à Bacongo, deuxième arrondissement de la capitale. Elle a eu pour thème: ‘’Pour un monde digital inclusif: innovation et technologiques pour l’égalité des sexes’’. Elle a été couplée à la célébration en différé de la Journée mondiale des droits de la femme.

Indiquant les missions de l’ANUA/RC, le président de son conseil d’administration, Fabrice Lembé Ngot, a souligné qu’elle ‘’est une organisation de la société civile, apolitique et à but non lucratif. Elle est une assoctaion à vocation panafricaine oeuvrant pour la promotion de la paix, de l’intégration et de l’unité africaine, la gouvernance démocratique, la promotion des droits de l’homme, du développement durable, la protection de l’environnement, la promotion des valeurs culturelles et identitaires du Congo, de l’Afrique et de la diaspora’’.
Aujourd’hui, les femmes représentent moins d’un tiers des personnes travaillant dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques. Or, sans une représentation suffisante des femmes lors de leur mise au point, les nouvelles technologies peuvent, dès le départ, contenir en elles les germes de la discrimination. Il est donc essentiel de réduire la fracture numérique et d’accroître la représentation des femmes et des filles dans le domaine des sciences et des technologies… Ainsi l’ANUA/RC a traité le thème choisi pour ce Café panafricain, mais aussi, le sous-thème: ‘’Sur la voie du panafricanisme Edith Lucie Bongo Ondimba, une femme au coeur d’or’’.
‘’Le monde actuel vit une période de grande turbulence. L’ANUA/RC a décidé d’apporter sa pierre à l’édifice, à travers son Café panafricain qui se veut mensuel. Elle a choisi de contribuer par le biais des idées à apporter son expertise sur les questions qui minent le développement de l’Afrique’’, a souligné Ramsès Bongolo, secrétaire chargé de la promotion du patrimoine socioculturel, historique, touristique national et international. Au cours de cette rencontre, des conférenciers de renom sont intervenus: Virginie Ngolo Awé, Winner Franck Palmers et Anicet Douniama qui ont témoigné sur Mme Edith Lucie Bongo Ondimba. Présence Divine Malandila, secrétaire chargé de l’environnement, des énergies nouvelles et renouvelables de l’ANUA/RC, a planché sur la période prépanafricaniste. Obambé Gakosso sur les pionniers du panafricanisme. On y a aussi noté la présence de Claude Mamout Kolela, secrétaire général de l’association, et Bertin Dzangué, poète-dramaturge qui a égayé l’assistance.
il est ressorti qu’en ce mois de mars, la femme a été mise à l’honneur. Les prouesses dans la lutte en faveur du panafricanisme de Tchimpa Vita et de la reine Ndinga en Angola ont été évoquées, ainsi que celles d’autres héroines et héros du continent, tels que Myriam Makeba et bien d’autres. Le combat pour la libération de l’Afrique a été incarné par les dames également.
Des pionniers du panafricanisme, un accent particulier a été mis sur: Amilcar Cabral (Guinée Bissau); Kwame Nkrumah (Ghana); Thomas Sankara (Burkina Faso)…Des témoignages ont été faits sur Mme Edith Lucie Bongo Ondimba. Une dame de coeur inscrite au coeur de l’humanité, au coeur d’or. Avec des exemples sur ses actions au Gabon, au Congo, et en Afrique. Elle est cofondatrice de l’Organisation des premières dames d’Afrique (OPDAS) et créatrice de la fondation Horizons Nouveaux qui lutte pour la cause des enfants vulnérables au Gabon et en Afrique. Elle était une véritable panafricaniste.

A-P. M.