Un entretien entre le ministre de la Défense nationale,, Charles-Richard Mondjo, et les principaux responsables du service de santé des hôpitaux de Brazzaville, Dolisie et Pointe-Noire, placés sous son autorité, a abouti au rappel des règles. C’était, le 31 mars dans la capitale. Le ministre a reprécisé ses orientations sur des points essentiels pour une redéfinition du cadre organique du service de santé qui est en cours en vue de sa modernisation et du renforcement de ses capacités dans les hôpitaux.
Le ministre Mondjo a appelé ses responsables d’hôpitaux à plus de professionnalisme. «Cela devra se traduire, dans vos actes quotidiens de commandement, par le renforcement des capacités professionnelles des personnels en vue de garantir l’expertise dans les différents domaines de la gestion hospitalière; l’emploi rationnel des personnels, en distinguant ceux destinés aux soins de santé e ceux dédiés à l’entretien et aux servitudes et en mettant en place des services d’entretien et de casernement. Le renforcement de la surveillance technique et le contrôle, en vue d’assurer la discipline et de garantir la qualité de l’offre de soins, la probité et la déontologie des personnels».
La formation et la maîtrise des ressources humaines, a-t-il insisté,’’doivent être au coeur de leurs préoccupations, avec l’accompagnement du directeur central à qui incombe la responsabilité de lui rendre compte régulièrement de la gestion de cette question particulièrement sensible’’.
En matière de patrimoine et d’équipement, le ministre Mondjo a souligné que: ’’Plusieurs projets ont été engagés depuis quelques années, avec pour objectif global l’amélioration de l’offre de soins, des conditions de vie et de travail. Dans ce même processus, il se poursuivra la réhabilitation et l’équipement des hôpitaux ainsi que la mise en place des unités de transfusion sanguine…”
Le ministre de la Défense nationale a, par ailleurs, indiqué qu’en matière de coopération, ’’un accent particulier doit être mis sur la coopération inter hospitalière et avec les instituts nationaux de formation et de recherche, à travers notamment la mutualisation des compétences, l’échange d’expérience et l’assistance technique’’. De même, a-t-il indiqué, ’’lorsqu’il s’agit de recevoir des stagiaires au sein des hôpitaux, cela doit faire l’objet d’une autorisation formelle et préalable de la hiérarchie. Ceci, en vue de faire valoir l’expertise de nos spécialistes et de bénéficier de celle des partenaires, dans un cadre réglementé au préalable par les autorités de tutelle’’.
Pour conclure, il les a exhortés à la discipline, à l’éthique et à la déontologie. ’”Votre objectif principal doit être le travail au service des armées et de la population’’, a-t-il martelé.

Alain-Patrick MASSAMBA