Les responsables des Caritas paroissiales de l’archidiocèse de Brazzaville se sont réunis jeudi 20 octobre 2022 dans la salle de la catéchèse de la Cathédrale Sacré-cœur de Brazzaville. Ils ont été sensibilisés sur les méthodes de prise en charge des enfants vulnérables. C’est l’abbé Matthieu Bakanina, directeur diocésain de Caritas Brazzaville, qui a présidé cette réunion. Il a rappelé les dix principes qui fondent Caritas. «C’est une structure d’Eglise qui agit dans l’humanitaire, créée en 1959 dans le but d’aider les couches vulnérables. Au nombre des principes, il y a le principe de l’égalité de la valeur humaine; de la solidarité; du bien commun; de la participation; de la subsidiarité; de la liberté d’association; de l’option préférentielle pour les pauvres; le soin de la création et de la nature. A cela s’ajoutent la sauvegarde de l’environnement; la promotion de la justice et de la paix; le rôle du Gouvernement. Les activités de Caritas se fondent sur le partage de la Parole de Dieu, la définition de la Doctrine sociale de l’Eglise et le développement intégral. Une communauté paroissiale doit s’occuper de ses pauvres», a dit le directeur de Caritas.
Les participants ont été édifiés, entre autres, sur l’importance de la nutrition et d’une pharmacie au sein des paroisses. Pour les participants, chaque paroisse devrait disposer d’une antenne pharmaceutique, à condition de se conformer à la réglementation qui régit l’activité de pharmacie au Congo, ainsi que l’autorisation du ministère de la Santé.
L’abbé Matthieu Bakanina a informé les responsables des Caritas paroissiales que dans le cadre du projet Education en milieu ouvert (EMO), un partenariat tripartite a été consolidé et a débouché à la signature d’un accord entre le ministère des Enseignements, le Rotary club Djoué Doyen et Caritas Brazzaville, en vue de la scolarisation de 500 enfants, soit 300 pour Brazzaville, 100 pour le département des Plateaux et 100 pour le Pool, suivant le plan quinquennal 2022-2027. L’accord s’est élargi en intégrant d’autres diocèses suffragants de la Province ecclésiastique du Centre (PEC), notamment Gamboma et Kinkala. Des bourses seront négociées pour permettre aux élèves d’étudier dans de meilleures conditions. «Un travail en synergie devra être fait dans les paroisses en vue de bien s’occuper des plus vulnérables», a insisté l’abbé Bakanina.

Pascal BIOZI KIMINOU