Dans le cadre du suivi de l’exécution budgétaire de l’Etat, la Primature, à travers le Projet des réformes intégrées du secteur public (PRISP), a commis une mission de collecte des données aux organisations de la société civile auprès des administrations publiques des secteurs de la santé et de l’éducation sur l’ensemble du territoire national.

La capitale congolaise a constitué le point de démarrage de la mission de terrain. Peu avant leur déploiement, les responsables des cinq organisations de la société civile retenues ont rencontré le 7 novembre 2022, le préfet de Brazzaville Pierre Cebert Ibocko Onanga, question d’informer l’autorité de leur mission de suivi des investissements publics liés aux travaux de construction, de réhabilitation et d’équipement des structures de santé et d’éducation.

Pendant l’entretien avec les représentants de la societé civile
Pendant l’entretien avec les représentants de la societé civile

L’objectif est d’atteindre l’indicateur de résultat sur le suivi budgétaire et les réformes publiques entreprises par le Gouvernement pour améliorer la prestation des services publics.
La réalisation de cette mission de recherche documentaire est confiée à cinq organisations de la société civile: la Commission diocésaine Justice et paix (CJP) de Pointe-Noire, le Forum des jeunes entreprises du Congo (FJEC), la Fondation Niosi, l’Action évangélique pour la paix (AEP) et l’Association des femmes juristes du Congo (AFJC). Ce travail budgétaire devient pour les acteurs de la société civile une stratégie de veille citoyenne à recourir en vue de renforcer la redevabilité, de réduire la corruption et limiter le détournement des fonds publics, afin d’atteindre les résultats des actions de développement.
La collecte des données est exécutée sur les budgets d’investissement des années 2014-2019 et produire les fiches des projets pour la période d’octobre à novembre 2021.
Pierre C. Ibocko Onanga s’adressant aux membres des ONG, a déclaré: «Faites le travail selon les règles de l’art. Votre démarche est très idéale». Au nom de la société civile, Brice Makosso, de la commission Justice et paix, a rappelé qu’ils sont venus présenter au préfet de Brazzaville le projet qui est mis en œuvre avec le PRISP. «Dans le cadre de la transparence, il est question que la société civile puisse faire le suivi des investissements publics dans les domaines de la santé et de l’éducation. Nous avons reçu du Premier ministre les équipements informatiques nécessaires pour la mise en œuvre de ce projet», a-t-il assuré.

Philippe BANZ