Après le message à la nation du chef de l’Etat à l’occasion de 60e anniversaire de l’indépendance, Jean de Dieu Kourissa, président de l’Association Désir d’Unité (ADU), a vivement réagi, estimant que le message du chef de l’Etat était riche d’enseignements.
Dans son message, le chef de l’Etat a «organisé sa communication en s’appuyant sur les trois concepts qui constituent notre devise nationale: «Unité-Travail-Progrès», devise qui a servi de guide pour le Congo. Pour le Président de la République, l’unité «a parfois été mise à rude épreuve. «En effet, sans unité, rien n’est possible. C’est une valeur cardinale pour la construction d’une nation et aussi la fondation sur laquelle repose les autres fondements de la république. 60 ans renvoient à l’âge des seniors, de la maturité. Et pour le 60e anniversaire du Congo, le moment est tout indiqué de s’interroger sur le bilan des 60 années passées en termes de vivre ensemble ou encore d’unité au Congo. Cette unité constitue, en fait, le premier pilier de notre devise.»
Jean de Dieu Kourissa a souligné que c’est donc à dessein que les pères-fondateurs l’avait placée en premier lieu. «Ce vœu a-t-il été accompli? L’Unité est-elle affermie aujourd’hui au Congo? Si non, l’heure est venue de tout mettre en œuvre pour atteindre cet objectif majeur, comprendre que le Congo est notre bien commun et ce n’est qu’ensemble que nous réussirons à atteindre le progrès. Pour ce faire, l’Association Désir d’Unité propose le carré du vivre ensemble: le «faire ensemble», le «vivre ensemble», «l’être-ensemble», le «agir-ensemble».
On peut affirmer que de 1960 à 2020, plusieurs actions ont été menées, même si beaucoup reste à faire pour satisfaire la demande de la population aussi bien en campagne que dans les grandes villes. Il faut rappeler que de 750.000 habitants, aujourd’hui on est passé à environ 5.000.000 d’habitants au Congo. Bref, c’est un discours de sagesse et de sincérité que le Président de la République a servi aux Congolais le 14 août à la célébration de l’accession du Congo à la souveraineté nationale et internationale.
Mais avec un point d’orgue sur la paix et l’unité sur lesquelles le père de la Nation est revenu.»

Pascal-Azad DOKO