Dans le cadre de la célébration de la 113e Journée internationale des droits de femme, Roger Franck Matoko, coordonnateur départemental de l’Association des jeunes pour l’innovation au développement (AJID, a aminé une conférence-débat sous le thème national: «Protégeons-nous contre les violences en ligne avec la loi Mouebara». C’était le mercredi 8 mars, au siège de cette association à Mpaka, dans le troisième arrondissement Tié-Tié de Pointe-Noire.

Au cours de cet échange interactif qui a connu la participation de 156 femmes artisanes et des responsables d’Organisations non gouvernementales, l’orateur a commencé son exposé par la restitution des activités réalisées en 2022 par l’AJID. Puis, s’inspirant du thème national, Roger Franck Matoko a expliqué aux femmes l’origine de cette journée: «La Journée internationale des femmes, célébrée chaque 8 mars de l’année et qui se célèbre cette année sous le thème générique: «Pour un monde digital inclusif: innovation et technologies pour l’égalité des sexes», offre un cadre idéal de réflexion aux moyens innovants permettant de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Le 8 mars est une journée de lutte, pas une fête, contrairement à une opinion qui l’a souvent assimilée à une fête du pagne. Même si cela peut provenir d’une bonne intention, le 8 mars concerne une lutte, celle contre les inégalités entre hommes et femmes. Cette journée puise ses origines dans l’histoire des luttes ouvrières et des manifestations de femmes au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe. Les Nations Unies ont officialisé la journée du 8 mars en 1977. A partir de 1909, les Etats Unies, sous l’impulsion des femmes socialistes américaines, décident d’organiser chaque année le 8 mars, une journée dite (Journée internationale des femmes) pour célébrer l’égalité des droits civiques».
Roger Franck Matoko a profité de cette occasion pour rappeler aux femmes leurs droits qui se résument en cinq points: le droit de vivre libre de toute violence et discrimination; le droit du meilleur état de santé physique et mental susceptible d’être atteint; le droit à l’éducation, la santé et le bien-être; le droit de voter et le droit à un salaire égal.
La femme est le socle de la famille. Elle remplit plusieurs rôles qui impliquent la protection, la douceur, l’éducation, l’attention… La liste n’est pas exhaustive.

Equateur Denis NGUIMBI