L’humanité a fêté le 15 juillet 2024, la Journée mondiale des compétences des jeunes. Au Congo, cette Journée, célébrée sous le thème: «Les compétences adaptées au marché pour l’emploi des jeunes», a été marquée par la présentation à plus de 300 jeunes des outils et opportunités proposés par le Gouvernement et des partenaires à leur profit.

La Journée mondiale des compétences a permis à certains jeunes qui se démarquent dans le domaine d’expertise, de partager leurs expériences. Deux panels de discussions ont été présentés aux jeunes. Ils ont eu pour thèmes: «Relever les défis et saisir les opportunités pour un avenir professionnel prometteur» et «Les compétences adaptées au marché de l’emploi des jeunes». Ces thèmes ont permis à ces jeunes d’avoir un aperçu sur l’évolution des exigences du monde professionnel et les compétences innovantes voire émergentes plébiscitées par le marché du travail et précurseurs d’emploi décent.

Photo de famille à la fin de la Journée des compétences

Répartis en groupes, ils ont bénéficié des ateliers de formation sur des thématiques pertinents tels que l’intelligence émotionnelle, le marketing de soi, la gestion d’un projet, la prise de parole en public et le volontariat aux Nations Unies.

Le représentant par intérim du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Henry Réné Diouf a souligné que son organisation rendait hommage au Gouvernement pour les efforts consentis pour la prise en main de sa jeunesse à travers le développement de plusieurs initiatives qui concourent à renforcer leurs compétences à l’emploi, l’entreprenariat et la participation citoyenne. Ces efforts se sont amplifiés avec le décret faisant de 2024, année de la jeunesse.

Il a informé que le PNUD sous le leadership du ministère en charge de la Jeunesse et en partenariat avec le secteur privé, lancera sous peu la plateforme STAGI, qui vise à favoriser l’accès de 10 000 jeunes à l’emploi à travers la création des conditions pour une identification des compétences et leur canalisation vers les opportunités disponibles.

Pour la représentante résidente de l’UNESCO au Congo, Cette Journée symbolise l’engagement commun à promouvoir l’importance des compétences nécessaires pour l’emploi, le travail décent et l’entreprenariat chez les jeunes du monde entier. Répondre aux défis auxquels ils font face, notamment le chômage et l’inadéquation des compétences. Cette vision du chef de l’Etat renouvelle, entre autres, l’engagement de la République du Congo à poursuivre ses efforts pour la réalisation de la cible 4.4 de l’objectif de développement durable 4, qui vise à, d’ici 2030, augmenter considérablement le nombre de jeunes et d’adultes disposant de compétences, notamment techniques et professionnelles, nécessaires à l’emploi, à l’obtention d’un travail décent et à l’entrepreneuriat. «Nos efforts doivent s’orienter vers l’accroissement de la diversification des offres en matière de formation, en recourant à un large éventail de modalités d’éducation et de formation, de façon à ce que les jeunes, en particulier les filles et les femmes, puissent acquérir les connaissances, les compétences, les aptitudes, les attitudes et les valeurs nécessaires à la vie courante et à l’obtention d’un travail décent. Ces offres doivent s’orienter vers les filières émergentes et des programmes d’alphabétisation fonctionnels crédibles de courte et moyenne durée, répondant aux besoins du marché», a indiqué Fatoumata Barry Marega.

Le ministre en charge de la Jeunesse a relevé que les jeunes représentent une part significative de la population, soit 76%. Leur participation est essentielle pour relever les défis auxquels le Congo est confronté. «Conscient de l’impérieuse nécessité d’impliquer les jeunes dans le processus de développement durable et inclusif de notre pays, le Gouvernement s’emploie à mettre en œuvre diverses initiatives en faveur des jeunes. Celles-ci portent sur la formation et l’acquisition de compétences utiles en vue d’améliorer leur employabilité et faciliter leur accès au marché du travail», a déclaré Hugues Ngouélondélé.

Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA