Après la tenue de la session inaugurale consacrée à l’élection du président du Conseil départemental et des membres du bureau exécutif, les conseillers départementaux du Kouilou ont été convoqués en session ordinaire, dite administrative. La cérémonie d’ouverture a eu lieu le jeudi 29 septembre dernier à Loango, à une trentaine de kilomètres de Pointe-Noire. Elle était placée sous le patronage d’Alexandre Mabiala, député, président du Conseil départemental du Kouilou, et s’est déroulée en présence de Paul Adam Dibouilou, préfet du département.

Pendant plus de huit jours, les conseillers du Kouilou ont examiné quatre affaires: un projet de délibération portant suivi et contrôle de l’exécution des cahiers des charges signés au profit des populations du Kouilou; un projet de délibération portant modification de la délibération n°016-2018/DK/CD du 28 mai 2018 fixant les taux de la taxe des produits de carrières dans le département; un projet de délibération portant mise en place de la commission de pilotage du plan de développement local intégrant les Objectifs de développement durable (ODD) du département du Kouilou 2022-2026; un projet de délibération portant création du cimetière public de Loango-Diosso.
En présentant les quatre affaires à l’ensemble des conseillers, Joseph Mavoungou, secrétaire du bureau exécutif, a sollicité l’attention de chaque élu afin que les affaires soumises à leur attention soient traitées de façon objective et responsable.
«L’action locale pour le Kouilou devra concourir à l’amélioration des conditions de vie des concitoyens avec une forte orientation sociale en faveur des personnes vulnérables», a-t-il rappelé.
Pour le Conseil départemental du Kouilou, il s’agit de répondre aux attentes exprimées par le Chef de l’État dans son discours sur l’État de la nation, en décembre dernier.
Par contre, le pouvoir délibérant devra s’exercer de façon effective, à travers la connaissance des lois et règlements sur la décentralisation, l’appropriation du plan de développement local 2022-2026 pour une gestion encadrée des investissements publics consacrés à la croissance économique, à travers l’appui aux systèmes productifs locaux et aux projets d’aménagement.
Alexandre Mabiala a rassuré ses collègues que le principe de la continuité de la gestion publique s’appliquera à leurs actions, avec lucidité et responsabilité.
«Que les dossiers hérités de la mandature précédente, avec tout leur passif, soient une source d’inspiration, pour corriger les erreurs du passé et innover, en concevant des politiques chaque jour plus réalistes et en s’équipant d’outils mieux adaptés et plus efficaces pour relever les divers défis du développement local. Parmi les défis qui nous attendent, il nous faut absolument poursuivre la bataille déjà engagée en matière de création et de collecte des recettes propres, si nous voulons réussir le pari d’une autonomisation effective, la mise en place du cadre de pilotage du Plan de développement local (PDL)», a-t-il souligné.
Il a invité les élus de chaque district à s’investir davantage, en vue de réussir dans l’implication des communautés de base dans la gestion des affaires du département.

Madocie Déogratias
MONGO