Un constat fait par les Congolais: les hommes politiques qui arrivent au pouvoir ont tendance à s’aliéner le patrimoine de l’Etat et des entreprises publiques liquidées ou en voie de l’être. Ces dernières années, ils se sont lancés dans une course effrénée dans l’acquisition du patrimoine public. Ils s’y jettent «comme de véritables carnassiers sur leurs proies», a dénoncé par exemple un homme passant devant l’école de la Poste (délocalisé), au centre-ville de la capitale congolaise, qui est en passe d’être démolie. «C’est peut-être l’œuvre de ceux qui ne cessent d’acheter à tour de bras», a-t-il indiqué. «A ce rythme, l’Etat n’aura plus rien dans les grandes villes du pays, comme patrimoine foncier et immobilier», s’est-il indigné.