Les premières pluies tombées sur Brazzaville défrayent déjà la chronique. Celle tombée dans la nuit du jeudi 28 à vendredi 29 octobre n’était pas la bienvenue à Nkombo-Casis, un des quartiers de Talangaï, le sixième arrondissement de Brazzaville, vivant dans la hantise des érosions. Plusieurs maisons ont été emportées, d’autres ensevelies par le sable, d’autres encore ne tiennent qu’à un fil au bord des ravins qui s’y sont creusés. Plusieurs habitants de ce quartier auraient été conseillés d’abandonner cette bataille d’avance perdue contre l’érosion qui avance inexorablement et de quitter tout simplement leurs maisons. Ils ont construit ses maisons dans des zones moins sûres avec la seule bénédiction des propriétaires fonciers qui narguent l’autorité compétente. Mais tenant à rester chez eux, certains habitants croient encore qu’une solution pourrait être trouvée pour éviter le pire. Ils en appellent donc à l’intervention des pouvoirs publics.