Il a fallu la visite-éclair du président togolais Faure Gnassingbé Eyadéma à Oyo, mercredi 26 août dernier, pour que les Congolais apprennent que leur président, Denis Sassou Nguesso, avait joué un rôle dans la libération de son ex-homologue malien Ibrahim Boubacar Keita, déposé par les mutins et qui était placé en résidence surveillée. Le chef de l’Etat congolais a pris «des initiatives discrètes qui ont été très efficaces», a déclaré M. Gnassingbe qui a même révélé que le président IBK s’était entretenu avec le président Sassou Nguesso le jour de sa libération pour le remercier. Pour une surprise, c’en était une! Personne n’en avait rien su. Dans certains milieux de l’entourage du chef de l’Etat congolais, on se vante de ce «succès, un de plus, de la diplomatie congolaise» sous sa houlette.