Le paludisme est une maladie causée par un microbe appelé Plasmodium. Trois principales espèces de plasmodium circulent au Congo: Plasmodium falciparum, Plasmodium malariae et Plasmodium ovale. En Afrique, le Plasmodium qui tue le plus est Plasmodium falciparum.

Avant de donner le traitement contre le paludisme à une personne qui présente les symptômes comme la fièvre, les maux de tête, la nausée, le vomissement, le médecin doit s’assurer que le parasite du paludisme est bien dans le corps de la personne. En effet, le parasite se cache dans le sang (les globules rouges) pour bien se multiplier. Lorsqu’ils sont très nombreux, le globule rouge éclate et les parasites se promènent dans le sang.
C’est pourquoi on prend une goutte de sang pour voir si on est malade du paludisme.
Parmi les tests utilisés pour dire si une personne a le paludisme, l’examen au microscope de la goutte de sang (goutte épaisse) est le souvent Cependant, pour avoir des bons résultats avec cette technique, il faut avoir un microscope de bonne qualité, des techniciens de laboratoire bien formés et l’électricité. Cet examen prend beaucoup de temps (presque 2 heures de temps).
Les chercheurs ont alors inventé un test plus rapide, moins cher, dont les résultats sont lus à l’œil nu, qui ne nécessite pas de formation spéciale. Ces tests de dépistage rapide peuvent être utilisés même dans les villages où il n’y a pas d’électricité.
Ces tests de dépistage rapide du paludisme recherchent dans le sang, la présence des protéines HRP2 et HRP3 du Plasmodium falciparum.
Malheureusement, les études effectuées au cours de ces dernières années montrent que certains parasites du paludisme ont muté et ne produisent plus de protéines HRP2 et HRP3. Cela signifie que si une personne est infectée par ces types de parasites mutés, le test de dépistage rapide va donner un résultat négatif et la personne ne sera pas bien traitée.
Les chercheurs de la Fondation Congolaise pour la recherche Médicale ont conduit une étude sur plus de 1000 personnes ayant le paludisme au Congo et ils ont regardé comment étaient ces parasites. Etaient-ils mutés ou non?
Selon les résultats de leur travail, aucun cas parasite n’était muté donc les tests de diagnostic rapide que l’on utilise au Congo sont encore efficaces. Ouf, nous sommes rassurés mais nous encourageons les chercheurs à continuer à vérifier qu’aucun parasite muté n’entre au Congo.

Etablissement scolaire Alyou Fatima de Kombo
(Les élèves de classe de CM2, de la Seconde, des premières et terminales)