Dans notre rubrique «Lokuta to Solo» proposée par Fact-Check Congo dans La Semaine Africaine, nous vous invitons à découvrir des notions clés du fact-checking. Pour débuter, arrêtons-nous sur un terme essentiel: la désinformation.
Qu’est-ce que la désinformation?
La désinformation désigne la diffusion volontaire de fausses informations dans le but de tromper, manipuler ou influencer l’opinion publique. Elle se distingue de la mésinformation (qui est une erreur involontaire) par son intention délibérée de nuire ou de manipuler.
Illustration concrète: le cas de Lydia Jacqueline Mikolo
Un exemple récent de désinformation a circulé sur les réseaux sociaux, affirmant que Lydia Jacqueline Mikolo, ministre de la Santé du Congo, serait visée par une enquête au Canada. Après vérification, Fact-Check Congo a démontré qu’aucune enquête officielle n’était en cours contre elle. Cette information non fondée visait probablement à nuire à sa réputation et à semer le doute dans l’opinion publique.
Pourquoi la désinformation est-elle dangereuse ?
La désinformation peut avoir de lourdes conséquences :
• Manipuler l’opinion publique en orientant les choix sur des bases erronées;
• Nuire à la réputation d’individus ou d’institutions;
• Créer des tensions sociales en répandant la méfiance et la division.
Comment se protéger de la désinformation ?
Quelques réflexes à adopter:
• Vérifier les sources: privilégiez les médias reconnus et fiables;
• Rester vigilant face aux contenus viraux: ce n’est pas parce qu’une information circule beaucoup qu’elle est vraie;
• Consulter des plateformes de fact-checking comme Fact-Check Congo pour vérifier les informations.
À travers notre rubrique «Lokuta to Solo», nous souhaitons aider chacun à développer une vigilance critique face aux fausses informations et à devenir un acteur d’une société mieux informée.
Par Rosie Pioth