Les militaires au pouvoir depuis le 18 août dernier, réunis autour du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) s’emploient depuis un moment, aux consultations des forces vives du Mali, en vue de mettre en place l’équipe qui dirigera la transition vers le retour à l’ordre constitutionnel.
Le CNSP, instance mise en place par les acteurs du putsch contre le président Ibrahim Boubacar Keita continue de se restructurer. Après l’entretien avec les responsables mouvement du M5, des groupes armés de l’Azawad et de la société civile malienne, le Comité national pour le salut du peuple procède déjà à quelques nominations, alors le président déchu Ibrahim Boubacar Keita était admis à l’hôpital à Bamako.
Parmi ces nominations, celle d’un conseiller spécial du chef putschiste, chargé de l’information et de la communication, Cheick Oumar Traoré, comme consultant. Le docteur Youssouf Coulibaly a, lui, été nommé conseiller spécial chargé des affaires juridiques. Du côté de l’armée, le général Souleymane Doucouré, l’ancien patron de l’actuel porte-parole du Colonel Goita, devient secrétaire général de la défense. Et, le général Oumar Diarra a été désigné chef d’Etat-major général des forces armées maliennes.
Le Président renversé a été admis quant à lui dans une clinique à Bamako, depuis mardi 25 août 2020, à la suite d’un accident ischémique transitoire. Une série de contrôles médicaux a commencé notamment des radios. Après quoi il sera autorisé à retourner chez lui.
Il faut noter qu’à 75 ans, IBK n’accuse pas une grande forme. C’est ainsi, selon une source médicale, l’état de santé du vieux président pourrait nécessiter une hospitalisation de plusieurs jours et des soins conséquents.
A rappeler qu’il y a quelques mois l’ancien Président avait été admis discrètement dans un hôpital à Abou Dhabi, aux Emirats-Arabes Unis, où il aurait subi une intervention chirurgicale. Il devait en fait y retourner depuis mi-août dernier, pour un contrôle médical approprié et approfondi, mais il n’a pu effectuer le voyage en raison de la situation politique tendue qui secouait déjà le Mali.

Marcellin MOUZITA M.