Dans notre rubrique «Lokuta to Solo», proposée par Fact-Check Congo dans ‘’La Semaine Africaine’’, nous poursuivons l’exploration des termes clés du fact-checking. Cette semaine, zoom sur un mot souvent mal compris: la mésinformation.

Qu’est-ce que la mésinformation?
La mésinformation, c’est la diffusion d’une fausse information sans intention de nuire. Autrement dit, la personne qui partage cette info pense qu’elle est vraie, mais elle se trompe. Cela arrive souvent dans les discussions sur WhatsApp, Facebook ou dans la rue.
Exemple concret : un faux avis de recrutement à l’INS
Récemment, une annonce de recrutement au nom de l’Institut National des Statistiques (INS) a circulé sur les réseaux sociaux, avec un faux lien. De nombreux internautes l’ont relayée de bonne foi, pensant aider leurs proches à trouver un emploi. Mais l’INS a démenti officiellement et a rappelé que ses offres sont publiées uniquement sur son site www.ins-congo.cg.
Il s’agissait donc d’un cas de mésinformation : une erreur largement partagée, sans intention de tromper, mais avec des risques importants comme l’arnaque, l’usurpation, le vol de données.

Pourquoi faut-il rester prudent?
Même sans intention de nuire, la mésinformation peut:
induire en erreur des milliers de personnes; faciliter les arnaques en ligne; affaiblir la confiance dans les vraies informations.
Comment éviter de relayer de la mésinformation ?
Toujours vérifier avant de partager ;
Se méfier des liens non officiels ;
S’appuyer sur des sites fiables comme celui de l’institution concernée ou les plateformes de vérification comme Fact-Check Congo. En apprenant à faire la différence entre désinformation et mésinformation, chacun peut contribuer à un espace numérique plus sain et plus responsable. Rendez-vous la semaine prochaine dans «Lokuta to Solo» pour un nouveau mot à décortiquer ensemble !

Rosie PIOTH