Le patriarche Maurice Nguesso, président de l’orchestre Les Bantous de la capitale, a réuni autour de lui, mardi 31 décembre 2024 à l’hôtel Elbo Suites de Brazzaville, des invités de marque sous les rythmes, sonorités et couleurs de l’orchestre mythique du Congo-Brazzaville les Bantous de la capitale. Un réveillon qui a permis à cet ensemble musical de présenter les nouvelles chansons de son répertoire qui sera sur le marché dans peu de temps.
Créé en 1959 à la faveur du retour au pays de Célestin Kouka ‘’Célio’’, Edouard Ganga ‘’Edo’’, Daniel Loubelo ‘’De la Lune’’ et Saturnin Pandi ‘’Ben’’, au fil des années, cet orchestre s’impose comme le plus grand ensemble musical de tous les temps, dont les œuvres le propulsent au firmament de la musique congolaise et africaine avec des chefs d’œuvres comme: ‘’Masuwa’’, de Pamelo Mounka; ‘’Rosalie’’, de Célio Kouka; ‘’Samy na Katy’’, de Samba Mascott’; ‘’Miléna’’, de Kosmos Moutouari; ‘’Ayant-droits’’; ‘’Osala nga nini’’, plus connu sous le nom de ‘’Mama Alphonsine’’, de Lambert Kabako, etc. Au regard de ses prestations d’aujourd’hui et du passé, les Bantous de la capitale demeurent toujours incomparables avec des jeunes talents qui ont marqué le public qui a bien savouré la rumba congolaise et la salsa par des nouvelles chansons et sonorités.

Féru de la rumba congolaise et de la salsa, Daniel Ovaga, président de l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (UNOCC), directeur général de Securex, était émerveillé: «A l’occasion de cette activité, il y a eu ce qu’on appelle le dîner de gala patronal avec les adhérents de l’UNOCC qui n’est pas le moindre membre du Conseil d’administration, le président Maurice Nguesso, qui a voulu avoir autour de lui ses pairs et des collègues du patronat pour traverser ce qu’on appelle 2024 et arriver en 2025, sera meilleure et se dire effectivement que oui, les difficultés pour les hommes d’affaires restent des opportunités et abordant donc, n’est-ce pas cette année 2025, dans l’espoir que le Congo ait son véritable destin. En résumant aussi avec le message du Chef de l’Etat qui est plein d’espoir, tout en sachant qu’effectivement aucune nation au monde ne peut se réaliser sans un secteur privé national fort».
Il a parlé des Bantous de la capitale, comme d’un «patrimoine national. Ce que nous devrions savoir tirer au fond de nous, nos valeurs culturelles pour apporter quelque chose de nouveau à la modernité qui s’impose mais, comme je l’ai dit aussi, c’est au bout de l’ancienne corde que l’on tisse la nouvelle». Précisant que l’un des éléments importants c’est la rumba, «»c’est un patrimoine culturel qui peut être inscrite aussi en tant que valeur économique et sociale. C’est dans la pérennisation de nos valeurs culturelles que nous pouvons apporter une plus-value au monde arc-en-ciel qui doit tirer son essence de la culture de tout un chacun. Que le Golfe de Guinée, donc le Congo-Brazzaville et la RD Congo apportent à ce monde arc-en-ciel qui se trouve à la croisée des chemins, l’un des éléments importants, la rumba».
Alain-Patrick MASSAMBA