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MUSIQUE : Victime d’un AVC, Zao se remet lentement de sa maladie!

MUSIQUE : Victime d’un AVC, Zao se remet lentement de sa maladie!

Le célébrissime et hilarant artiste-musicien Zao (Casimir Zoba à l’état-civil) a été frappé il y a quatre mois par un accident vasculaire cérébral (AVC) dont quelques séquelles demeurent. Grâce aux soins intensifs dont il a bénéficié, un peu fatigué et amaigri, il se remet lentement de sa maladie et parle sans trop de difficultés. Nous l’avons rencontré à son domicile à Brazzaville, ce mardi 15 novembre 2022. Il nous a ouvert son cœur, en nous accordant cette interview dans laquelle il lance un SOS aux pouvoirs publics et aux personnes de bonne volonté pour le reste de ses soins.*Zao, vous avez été victime d’un AVC, comment cela s’est-il passé?

**Vous savez, c’est une maladie qui vient brusquement et qui te surprend d’abord, tu ne t’attends pas à cela. C’est vrai, parfois tu as un problème de tension, tu essais un peu de maîtriser cela, mais quand l’AVC survient c’est très brusque. On est surpris. Donc, c’est ce qui m’est arrivé.

*Concrètement que s’est-il passé?
**Un matin, je revenais d’un événement, le temps de me changer, d’enlever mes chaussures, tout à coup, j’ai senti une grande chaleur, sur mon corps, et c’était parti. Donc, c’était l’AVC. Je n’arrivais plus à me tenir debout, et je me suis affalé directement. J’ai demandé l’aide d’un médecin qui est venu à mon chevet, qui m’a consulté, et puis il m’a dit qu’il faut faire un scanner à COGEMO. J’allais de surprise en surprise, vous savez quand un AVC arrive, on ne s’y attend pas, d’où l’importance des finances, que je me suis mis à chercher. J’ai fait plusieurs examens, il fallait normalement que je vide ma valise, parce que le concerné c’est moi, voilà pourquoi je suis resté un peu longtemps, car, c’est moi qui allait mourir. Et, comme j’avais des petits moyens, je me suis d’abord pris en charge moi-même, et après de bouche à oreille, il y a eu des gens de bonne volonté qui m’ont tendu la main, en achetant quelques ordonnances.

*A quand remonte votre maladie, et comment vous portez-vous présentement?

**Si ma mémoire est bonne ça devait être le 9 ou le 10 juillet, donc voici près de quatre mois que je souffre. Je vais de mieux en mieux, parce que dans un premier temps, c’était ma femme qui me lavait, mais maintenant, je peux prendre ma douche moi-même. Je peux me lever, marcher, bien que je suis en train de tirer le pied, tant pis, je suis aidé par une canne que vous voyez vous-même. Je ne peux pas dire que je vais très mal, mais assez-bien, comme c’est une maladie qui a aussi beaucoup de surprises, elle peut récidiver et surprendre encore. Voilà pourquoi je prends mes dispositions. Je suis en train de rentrer dans la rééducation, c’est-à-dire avec les kinés. (ça) coûte cher, mais je suis obligé de le faire, parce que la santé n’a pas de prix.

*Quel est l’appel que vous lancez aux autorités et aux personnes de bonne volonté?
**Les gens disent: «Mais pourquoi, tu n’as pas écrit, tu n’as pas fait ceci?» Mais, le malade ne peut pas écrire lui-même! Nous avons notre organisation, l’Union des musiciens congolais (UMC), et les amis m’ont vu tomber. Ce n’est pas le malade qui se lève pour demander de l’aide, ce sont les amis, peut-être l’organisation ou les amis de bonne de volonté ou encore la famille qui peuvent écrire, pour que les gens me viennent en aide. En ce qui me concerne, l’orage est passé, mais comme c’est une maladie qui peut récidiver, donc, s’il y a des aides qui viennent, je m’inscris vraiment positivement.

*Un mot à vos nombreux fans?
**La musique n’est pas finie, la musique ne peut pas s’arrêter. Je suis-là, surtout qu’on ne m’a pas cousu la bouche! Je parle encore, je ne suis pas ‘’cadavéré’’, donc, je peux encore chanter, j’ai la force !

Entretien réalisé par
Alain-Patrick MASSAMBA

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A propos de l'auteur

Editorial

Le pays change, nous aussi

Même quand l’Histoire avance, il nous arrive de ne pas toujours en distinguer les séquences. Nous sommes entrés dans ce mois des douleurs où il nous arrive souvent de pleurer séparément, parfois en union, deux morts illustres de notre Panthéon national. Il y a 46 ans en effet, le Président Marien Ngouabi et le Cardinal Emile Biayenda étaient assassinés à quatre jours d’intervalle l’un de l’autre.

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