Le Niger organisera en 2020 et en 2021, les élections générales. Prélude à la tenue de ses scrutins, les leaders religieux du pays, des représentants des chefs coutumiers, du corps judiciaire, des membres de la Commission nationale des droits humains (CNDH), regroupés au sein d’un comité des sages, ont appelé mardi dernier à Niamey toutes les parties prenantes à l’apaisement «dans l’intérêt supérieur du Niger».

Dans un communiqué rendu public sur les médias nationaux, il ressort : «Eu égard aux propos à caractère haineux véhiculés dans les médias et les réseaux sociaux par les partis politiques et les organisations de la société civile, toutes tendances confondues, le comité des sages lance un appel à l’ensemble des citoyens nigériens, particulièrement les leaders politiques sur la nécessité de créer un climat d’apaisement dans l’intérêt supérieur du Niger».
Tout en offrant ses bons offices pour créer les conditions d’un rapprochement entre différentes parties en vue de parvenir à des élections apaisées, consensuelles, crédibles et transparentes, le comité des sages a également demandé à toutes les institutions de la République impliquées dans l’organisation de ces élections à jouer leurs partitions conformément à leurs missions.
Le Niger organisera des élections locales et présidentielle dont le premier tour aura lieu le 27 décembre prochain en même temps que les législatives. Le président sortant Mahamadou Issoufou a déclaré qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat, d’après les observateurs locaux.
Tout compte fait, au moins 41 candidats ont été officiellement enregistrés pour le scrutin présidentiel au ministère de l’Intérieur, au nombre desquels, l’ancien ministre d’Etat en charge de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Bozoum Mohamed du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA), au pouvoir et le Chef de file de l’opposition Hama Amadou.
Le 5 décembre prochain est la date prévue pour le lancement de la campagne électorale.

Alain-Patrick MASSAMBA