Elue le jeudi 20 mars 2025, Kirsty Coventry est entrée dans l’histoire en devenant la première femme à accéder à la présidence du Comité international olympique (CIO). Ce n’est pas tout le temps qu’on propulse une dame à la tête d’une instance sportive mondiale. C’est un vent de changement au sein du mouvement olympique. Kirsty est, donc, une exception.
Kirsty Coventry est passée présidente dès le premier tour du scrutin de renouvellement du comité exécutif du CIO. La Zimbabwéenne est devenue ainsi la première femme et la première Africaine à prendre les commandes du CIO, mais également sa plus jeune présidente. Car, elle n’est âgée que de 41 ans.
Championne olympique de natation (200 m dos) à Athènes, en Grèce, et à Pékin, en Chine, Kirsty Coventry succèdera le 23 juin prochain, pour huit ans, à l’Allemand Thomas Bach, qui dirige l’instance depuis douze ans et dont elle est une proche.
L’heureuse élue est entrée au CIO en 2013, en qualité de membre de la Commission des athlètes. Elle est, par ailleurs, ministre zimbabwéenne du sport et des arts depuis 2028. Nul doute qu’elle représentera dignement le continent africain à la tête du CIO.
L’Afrique, avec ses nombreux pays, représente un potentiel de voix important dans les instances sportives mondiales. Par le passé, elle a regorgé de dirigeants influents et très écoutés dans ces instances. Kirsty Coventry fait ainsi son entrée dans le cercle très restreint de ces dirigeants, aux côtés du Tunisien Mohamed M’Zali (premier Africain membre du CIO), de l’Ivoirien Louis Guirandou-Ndiaye (ancien 1er vice-président du CIO), du Congolais Jean-Claude Ganga (ancien président du CSSA, de l’ACNOA et membre du CIO), du Sénégalais Lamine Diack (président de la Confédération africaine d’athlétisme, puis de la Fédération internationale d’athlétisme et membre du CIO) et du Camerounais Issa Hayatou (ancien président de la CAF, puis président intérimaire de la FIFA et membre du CIO, lui aussi).

Franck SOUAPIBOU

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