Depuis une année, le Congo est confronté à une crise dans la délivrance du permis de conduire: aucun examen n’a été organisé. Cette suspension prolongée fragilise l’accès à la mobilité légale et engendrent des frustrations.
Cette interruption inquiète les demandeurs de cette pièce administrative. Les candidats au permis de conduire attendent depuis des mois une reprise des sessions d’examen, mais aucune date officielle n’a été annoncée. Les structures des auto-écoles agréées et les futurs conducteurs sont dans l’incertitude.

La dernière reprise d’examen remonte au 10 octobre 2024, lorsque la direction générale des Transports terrestres (DGTT) a organisé une session spéciale pour les catégories A et B. A cette occasion, le directeur général des transports terrestres avait évoqué la nécessité de revoir le processus, de laisser le papier au profit du numérique et d’élèver la rigueur des évaluations. Depuis là, aucun examen n’a eu lieu, laissant sans espoir les candidats.
La suspension des examens pour l’obtention du permis entraine des conséquences dont le blocage de projets personnels. Cette situation a des repercussions dans la vie de plusieurs jeunes, qui peinent à trouver l’emploi. Certains observateurs se demandent si le processus est arrêté en raison de problèmes administratifs ou simplement des raisons opaques.
L’Etat devra insister sur le passage d’un examen numérique. L’inscription doit se faire dans une auto école agréée pour tous les candidats. Pour que le permis de conduire redevienne une réalité accessible, il faut que la DGTT publie un calendrier officiel de reprise des examens. Elle doit aussi informer les candidats en temps réel pour éviter des cas de retardataires. A cela s’ajoute le renforcement du dispositif numérique.
Staelle OBINDI
(Stagiaire)







