Dans une déclaration rendue publique le 9 mai dernier à Brazzaville, l’Union des professionnels de la presse du Congo (UPPC) s’indigne des dysfonctionnements du CSLC qui, selon elle, n’a pas pris la mesure de la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai, et qui honore le travail des journalistes à travers le monde.

Pour l’UPPC, la tentative, par le CSLC, de vouloir faire glisser le calendrier pour des raisons internes à cette institution a perturbé la communauté des journalistes congolais qui n’ont pas pu l’honorer comme il se doit.
Organe d’autorégulation issu des Assises de la presse congolaise, l’Union des professionnels de la presse du Congo a interpellé le CSLC, institution de régulation, sur les différents dysfonctionnements de son bureau qui affectent négativement la corporation et ternit l’image de l’institution. «Outre ses fonctions régaliennes de régulation, le Conseil supérieur de la liberté de la communication, devrait ensemble avec les pouvoirs publics et les associations socioprofessionnelles se préoccuper beaucoup plus de la mise en œuvre des actes des Assises de la presse congolaise tenues en octobre 2018».
Elle exhorte le Conseil supérieur de la liberté de la communication à plus de responsabilité en sortant des querelles de personnes et à appliquer les textes qui régissent son fonctionnement. «Une institution qui nécessite une gouvernance apaisée pour mieux servir la cause des professionnels des médias qui ont la vocation de servir une information de qualité à nos concitoyens», souhaite cet organe.

Cyr Armel YABBAT-NGO