Le comité de pilotage du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) s’est réuni en session oridinaire le 14 mars 2025 à Brazzaville, sous la présidence de Sylvain Lékaka directeur de cabinet du ministre de l’Economie, du plan et de l’intégration régionale. Il a adopté le plan de travail et le budgét de l’année 2025 fixé à la somme de 21 milliards de Fcfa.
Cette quatrième session du comité de pilotage du PATN visait à évaluer la mise en œuvre des activités du projet au 31 décembre 2024 à travers la présentation du rapport d’activité, du plan de travail et budget annuel (PTBA), la présentation des rapports d’audit externe 2023 et de la mission de supervision financière de la Banque mondiale d’août 2024. L’examen et l’adoption du PTBA 2025 et du plan de passation des marchés du projet ont été au menu des travaux.
Le budget adopté permettra la mise en œuvre des activités non achevées au 31 décembre 2024, et prendra en compte les activités de l’année 2025. «Le budget 2025 a la particularité d’être la reconduction de toutes les activités de 2024 qui n’ont pas pu être achevées. Une bonne partie de ce budget sera consacrée aux engagements des activités en cours, près de 11 milliards de FCFA et 10 milliards de FCFA pour des activités qui vont démarrer», a déclaré le coordonnateur par intérim du PATN, Patrick Valery Alakoua.
En termes de priorités, le PATN prévoit la connectivité des deux universités publiques (Marien Ngouabi et Denis Sassou Nguesso) et de certains ministères. «Nous avons aussi l’appui à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information. Egalement l’appui du projet sur tous les faits d’état civil et d’identification. En termes de formation, nous envisageons la formation de 1.200 jeunes sur le numérique», a-t-il précisé.
Mis en œuvre sur une durée de cinq ans (2023-2027), le PATN, projet conjoint Gouvernement congolais-Banque mondiale est placé sous la tutelle du ministère des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Il est financé à hauteur de 100 milliards de dollars américains. L’objectif de ce projet est d’accroître l’accès des populations mal desservies à l’internet haut débit et d’améliorer la capacité du Gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique. Le projet est constitué de cinq composantes: renforcer le cadre favorable à l’accélération numérique; améliorer la prestation et l’accès aux services adaptés au numérique centrés sur les personnes; développer la connectivité numérique haut débit et l’inclusion numérique, etc.
Germaine NGALA