Afin contribuer à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales voisines de ses champs pétroliers de Mboundi, Kouakouala, Zingali et Loufika, la société Eni Congo a initié le Projet de développement intégré du District de Hinda. C’est dans ce cadre que les 23 et 24 décembre 2019, une délégation conduite par le Dr Yvon Gaston Nkouka Diénita, chef de Division Initiatives Communautaires et Territoires de Eni Congo a procédé à la remise officielle de 5 forages d’eau potable dans les villages de Mboubissi, Tangou-fouana, kondi-Mbaka, Koungou et Tchikoulou 2, avec l’appui des autorités préfectorales.

Résultat d’un protocole d’accord signé le 31 Aout 2011 entre la société Eni Congo et le gouvernement congolais, le projet de développement intégré du District de Hinda initié par la société pétrolière italienne inclut, entre autres, la disponibilité de l’eau potable pour les populations. ‘’C’est l’un des domaines d’intervention prioritaires de la stratégie d’investissement communautaire de Eni en Afrique. Notre engagement à fournir aux communautés locales un accès à l’eau potable est fondamental’’ a expliqué le docteur Yvon Gaston Nkouka Diénita qui s’exprimait au nom du Directeur général d’Eni Congo. Il s’adressait aux populations récipiendaires en général et aux représentants de l’état en particulier. Notamment Monsieur Pierre Kinfoukou-Pandi le représentant le Préfet du Kouilou et au secrétaire général de la sous-préfecture de Hinda.
Les populations de Mboubissi, Tandoufouana, kondi-Mbaka, Koungou et Tchikoulou 2, bénéficiaires de ces forages d’eau potable ont accueilli avec ferveur ce don d’Eni Congo. A Mboubissi par exemple, Célestin Mpila-Ngoma, chef de bloc n°3 et représentant le chef du village a exprimé sa satisfaction en ces termes: ‘’Cet ouvrage est une source vitale pour notre village, c’est une œuvre de bien faisance pour notre survie. Nous en sommes fiers et heureux et prenons l’engagement solennel de l’entretenir et le conserver pour le bien de la population’’ a-t-il dit.
Une bonne gestion de ces forages; c’est ce à quoi le représentant du Préfet du Kouilou a invité ses concitoyens, au respect du bien commun, à travers les chefs de village et les responsable des comités de gestion de ces forage. ‘’Il vous appartient de veiller au bon fonctionnement de ces forages et à leur conservation. J’attire l’attention de tous, particulièrement des jeunes, qu’il n’y ait aucun acte de vandalisme ou de vols de batteries ou de panneaux solaires destinés au fonctionnement de ces forage’’, a insisté Pierre Kinfoukou-Pandi.

Une gestion communautaire des forages d’eau potable
En fait, Eni Congo a été prévenant, en mettant en place des Comité de gestion de ces ouvrages. ‘’Des activités de sensibilisation à l’utilisation des puits de forage et de l’eau ont été faites. Nous avons mis en place des Comités de gestion à la suite des réunions communautaires et aussi à la suite des contacts de porte à porte, pour une bonne gestion technique des puits. Les populations villageoises se sont appropriés le projet, indiqué l’emplacement où installer le forage et ce sont engagées gérer elles-mêmes l’ouvrage’’ a indiqué le Dr docteur Yvon Gaston Nkouka Diénita. Ce message a été le même, répété dans tous les autres villages où ces puits de forage ont été installés.
Les Comités de gestion ont pour rôle de contrôler l’accès des populations à l’eau selon les horaires préétablies, de veiller à l’entretien technique et d’assurer l’implication de tous dans le respect des questions d’hygiène. ‘’Grande est ma joie de voir l’eau sortir de ce robinet, et en plus de bonne qualité. Je viens de la gouter. Jusque-là je n’y croyais vraiment pas. Je suis vraiment très heureuse. Fini pour moi la corvée de parcourir de longues distances pour aller chercher l’eau. Je dis un grand merci à Eni Congo’’ a déclaré une habitante du village Tchikoulou, des larmes de joie dans les yeux. Elle venait de remplir son premier bidon de 25 litres.

Caractéristiques techniques
Ces ouvrages d’accès à l’eau potable dons d’Eni Congo sont composés comme suit: un forage d’eau potable d’une profondeur moyenne de 110 mètres, et muni de pompes hybrides donc pouvant fonctionner à l’aide des panneaux solaires ou d’un groupe électrogène. Ces pompes sont d’une puissance de 1.4 kw pour un débit moyen de 4 mètres cube/heure. Le champ photovoltaïque (panneaux solaires) est d’une puissance de 1,4 kw et le réservoir ou château d’eau en béton armé a une capacité de stockage de 10 mètres cube, avec à la sortie une borne fontaine de 4 robinets. L’ensemble de l’ouvrage est installé dans une clôture de sécurité grillagée.
Le projet a réalisé 22 puits de forage d’eau potable, dont 17 alimentés en énergie solaire, un relié au réseau électrique, trois fonctionnant sur groupe électrogène, et un seul actionné à la force manuelle. A la fin de la deuxième phase ce seront au total 30 puits de forages qui auront été construits ou réhabilités. Certains de ces forages d’eau sont reliés aux structures publiques telles que les Centres de santé intégrés, les écoles, etc.